Chronique

‎Le ministre des sports, Benoît Dato se fait rare. Pendant que la "maison du Conseil National des supporters du Bénin" (CNS-B), tombe dans les limbes, sa discrétion contraste avec le soft power reconnu à bien des égards, à son prédécesseur, Oswald Homeky. Dans des moments délicats où des acteurs du sport béninois, associations ou fédérations sont en difficulté, l’ex-ministre des sports, désormais pensionnaire de la prison civile d’Akpro-Missérété, joue son va-tout pour recoller les morceaux.

‎Le CNS-B est en crise. C’est connu des acteurs du landerneau sportif béninois et, ceux du foot en particulier. Jadis ensemble, les "quatre mousquetaires", baroudeurs dans cette crise, prouvent à travers leur mésentente du moment que le pouvoir, la femme et l’argent peuvent, sans nul doute, désunir des amis, ensemble pour le meilleur. Et, dans le cas d’espèce, la quête du pouvoir est à l’origine de leur crise, dit-on. Alors que le passé plaide en faveur de ces quatre acteurs qui à priori, pouvaient s’enfermer pour, au détour d’un gentlemen’s agreement, s’entendre afin de nous éviter ce cirque de mauvais goût. Non, ils ne nous avaient pas montré ce revers hideux de la médaille (CNS-B), ce joyau qu’ils détenaient entre leurs mains !
‎Léopold Houankoun, Sagbohan Boniface, Eddie Ganny Akuè et Marouane Salou, les vrais instigateurs de cette crise, semble-t-il, se regardent désormais en chiens de faïence. Qu’à cela ne tienne ! Le timing choisi est inquiétant. Car, à quelques mois de la CAN 2025 (décembre 2025-janvier 2026), sans oublier les prochaines sorties des Guépards, (NDLR les 21 et 24 mars) pour la double confrontation des éliminatoires de la coupe du monde 2026, face au Zimbabwe et à l’Afrique du Sud, on a la faiblesse d’accepter que ces acteurs majeurs du CNS-B, allaient sacrifier l’union autour du Onze national sur l’autel de leurs convictions personnelles.
‎Pendant que la "maison CNS-B" brûle, le choix de l’omerta n’est point conseillé. Dès lors, le ministre Dato, équidistant des acteurs, on le suppose, et autorité de tutelle par surcroît, doit briser le silence. La crise est là et personne ne peut le nier. Pour sauver les meubles, Benoît Dato a intérêt à agir. Car, l’arrivée du préfet Alain Orounla tel un éléphant dans une boutique de porcelaine, risque de pourrir la situation. Le garrot que prétend placer l’autorité du Littoral n’est pas la panacée idoine, capable de faire arrêter la saignée. Il est temps que Dato parle !
‎Cest ce que je crois !

Moteb Azar

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L’investigateur

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