Société

Le Bénin va se retirer du protocole de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples en 2021. Le ministre de la communication, de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla l’a rappelé au micro de frissons radio.

Dans un entretien, Alain Orounla, ministre de la communication de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla est revenu sur les mobiles du retrait du Bénin et de bien d’autres pays du protocole de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). La Tanzanie, la Côte d’Ivoire …, et bien évidemment le Bénin ne sont plus d’accord avec la Cour prétorienne. Raison pour laquelle ils ont manifesté leur désir de s’en aller. Si la Tanzanie a déjà claqué la porte, d’autres pays dont le Bénin attendent l’échéance requise pour rompre les accords conclus dans le cadre du protocole.

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A en croire Alain Orounla, à partir du 21 mars 2021, aucun citoyen béninois ne pourra plus saisir directement la cour d’Arusha. La décision du retrait va entrer dans sa phase active. Pour lui, ce retrait de Bénin et de ceux d’autres nations est lié à une jurisprudence débridée dont fait montre la CADHP. Le porte-parole du gouvernement soutient que le « Bénin est le pionnier du respect des droits de l’homme » et que le rapport de la commission des droits de l’homme l’atteste. Les efforts du Bénin en la matière sont énormes « n’en déplaise aux institutions qui n’ont pas toujours la raison des charges qui leur sont confiées », dira Alain Orounla pour conclure.

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