Candidate à la présidentielle américaine, la vice-présidente Kamala Harris a trouvé le colistier parfait pour contrer les attaques du candidat républicain à la Maison Blanche. Tout juste nommé, Tim Walz s’est livré à une contre-attaque en règle contre Donald Trump.

Aux Etats-Unis, la campagne présidentielle s’équilibre. Tim Walz, le colistier de Kamala Harris s’est révélé un véritable atout pour les Démocrates. En meeting mardi à Philadelphie et à peine nommé, le gouverneur de Minnesota a déjà lancé des représailles contre le candidat républicain à la Maison Blanche.

Accompagné par Kamala Harris, il a dépeint Donald Trump comme un rétrograde qui « sème le chaos et la division ». « Il n’a aucune idée de ce qu’est le service (de la nation) », a lancé Tim Walz à son premier meeting aux côtés de la démocrate, Kamala Harris. « Il n’a pas le temps pour cela parce qu’il est trop occupé à servir ses propres intérêts. ».

Donald Trump, jusque-là, à fond dans les attaques contre la vice-présidente a désormais son alter égo. Le milliardaire républicain devrait revoir sa ligne de campagne. Ex-procureur et gouverneur, le duo Harris-Walz entend se rapprocher plus de la classe ouvrière et de la communauté noire pour espérer séduire plus d’électeurs.

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Originaire du Midwest, Tim Walz n’était pas connu du grand public. Campagnard, il était un professeur et ancien entraîneur de football américain. Comme un bon chasseur, il utilise son franc-parler pour débusquer les pièges de son adversaire. « Si Trump a l’occasion de revenir, il reprendra exactement là où il s’est arrêté il y a quatre ans, mais cette fois, ce sera beaucoup, beaucoup plus grave », a-t-il chargé.

Pour rappel, Coach Walz est un ancien militaire de la Garde nationale au parcours atypique. Gouverneur de la Minnesota, il est vu comme plutôt modéré. Ce qui ne l’a pas empêché de prendre des mesures étiquetées progressistes, comme la légalisation de l’usage récréatif de la marijuana et le renforcement des contrôles à l’achat d’une arme à feu.

Il reste un ticket gagnant pour la candidate démocrate et un « dangereux gauchiste extrémiste » pour le camp Trump.