Afrique/pandémie

Covid-19 : « la gestion du flux au niveau des aéroports devrait être commune », selon Achille Mètahou

Judicaël C. GBETO 31/05/2020 à 13:59

La pandémie du Coronavirus a bloqué plusieurs manifestations dont la Journée Mondiale de l’Africain, célébrée chaque 25 mai. A la question de savoir comment le Continent fait-il face à cette nouvelle pandémie, l’épidémiologiste des maladies tropicales, Achille Mètahou, apprécie. C’était sur la radio Deutsche Welle dans un reportage est réalisé par Israël Houégnangbo.

Si le monde est secoué de plein fouet par la pandémie surnommée Coronavirus, le continent africain n’est pas moins impacté. La gestion de cette crise sanitaire planétaire est différemment interprétée par les spécialistes de la santé humaine.
Sur la question, l’épidémiologiste des maladies tropicales, Achille Cocou Mètahou, reconnaît que « Chaque pays, à sa manière, essaie de mettre en place des situations de riposte pour pouvoir gérer le flux. C’est vrai qu’au niveau des différentes structures, que ce soit au niveau de la Cedeao, des différentes organisations africaines, des orientations ont été données, mais il y a la souveraineté de chaque Etat, et ce que je vois, c’est que chaque pays essaie de mettre des moyens, des barrières, de prendre des dispositions de sécurité et de santé pour pouvoir gérer la crise ».

Lire aussi : Covid-19 : déclaration du ministre Hounkpatin sur les chiffres à la date de ce mardi

Cependant, cette gestion de la crise en autarcie est-elle la meilleure stratégie d’une réponse à ce Covid-19 ? Une réponse à travers laquelle l’invité de Claudine Vodounou
n’a pas fait la langue de bois. « Je ne pense pas, parce qu’on aurait dû prendre des décisions qui soient des décisions communes. Par exemple, la gestion du flux au niveau des aéroports devrait être une gestion commune si bien que lorsque vous quittez Lomé, vous rentrez à Cotonou, vous allez à Bamako ou Ouaga, on devrait avoir la même manière de gérer les voyageurs. Certains ont opté pour le dépistage communautaire, d’autres n’en n’ont pas tenu compte. Donc à partir de ce moment, ça doit être difficile, parce que les déplacements se font. Et progressivement, on pourrait penser qu’on serait à la fin de la pandémie ou bien on va gérer le flux, et ça va toujours monter », a regretté l’épidémiologiste des maladies tropicales Achille Mètahou.



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