Bénin

Criet : les raisons du retrait de la plainte contre l’ex-responsable de l'UNSEB

L’investigateur 19/08/2021 à 07:07

Rodopho Dah-Kindji, Rodrigue Kiki et Josué Abel Alaiko ont été libérés ce mercredi 18 août 2021, après le retrait de la plainte déposée contre eux par Fondation Fom Amov Bénin et l’ONG BENIN DIASPORA ASSISTANCE. Un acte motivé bien sûr par des raisons.

Rodopho Dah-Kindji, et ces co-accusés, gardés à vue pour escroquerie, ont été tous remis en liberté ce mercredi 18 août. Cités dans une affaire d’escroquerie, tentative d’extorsion et abus de confiance, ils devraient être écoutés lors d’une comparution immédiate dans la soirée du mardi, sauf que l’audience n’a plus eu lieu.

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Vernis certainement, ils auraient vu leur plainte retirée par l’ONG qui en est l’auteure. Entre autres, la plaignante a voulu offrir une seconde chance à ces présumés escrocs afin qu’ils se ressaisissent et donner une autre orientation à leur vie sociale. En plus l’ONG s’est dit qu’en les envoyant en prison, particulièrement M. Rodolpho, elle n’aurait réglé aucun problème. Ou carrément les emprisonner, c’est faire du tort à toutes les âmes qu’ils drainent derrière eux.

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« Le rôle d’une ONG n’est pas de détruire l’avenir d’une jeunesse, mais de l’accompagner à s’améliorer et à sortir de ses difficultés », a laissé entendre Médard Koudébi de cette ONG pour justifier le retrait de la plainte.

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Pourquoi la plainte ?

Aparavant, la plainte était partie d’une arnaque à l’ordonnance.
Selon les faits rapportés par les plaignants, l’ancien responsable d’une structure des étudiants a contacté la FOM-AMOV BÉNIN le 30 juillet, lui notifiant ses difficultés à régler l’ordonnance liées aux soins de santé de sa femme. Hospitalisée à Cotonou, son épouse a-t-il dit, a besoin illico presto d’être transfusée alors qu’il est financièrement fauché. Photos à l’appui, il a réussi à avoir la sympathie des responsables de l’ONG qui ont décidé dans un premier temps de l’aider.

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Mais des jours après, la supercherie a été découverte grâce à une synergie d’action entre l’ONG BENIN DIASPORA ASSISTANCE, et sa partenaire de FOM-AMOV BÉNIN. Fait inédit, la patiente a changé de statut, devenant la sœur du demandeur alors qu’elle était son épouse au départ.
C’est ainsi que la police mise au courant, est entrée dans le jeu et leur a mis le grappin dessus.

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Rappelons que le piège tendu aux présumés escrocs est qu’ils devraient aller chercher 50.000 FCFA auprès d’un collaborateur de Monsieur Médard Koudébi ici à Cotonou. Et c’est en allant récupérer les sous que la police les a cueillis tels des fruits mûrs.

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Gardés à vue, ces présumés escrocs présentés au procureur devraient être jugés mais le retrait de la plainte les a sauvés.




 
 

 
 
 

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