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Crise Bénin - Niger : voici la réplique du député Gomina qui désavoue la junte militaire nigérienne

Deo Gratias HOUNKPATIN 12/05/2024 à 17:05

Dans une intervention sur le plateau de la télévision nationale ce dimanche 12 mai 2024, le député Malick Gomina a partagé ses réflexions sur la situation tendue entre le Bénin et le Niger.

Le député du Bloc Républicain s’est exprimé sur la décision du gouvernement béninois de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien à Sèmè-Podji. Malick Gomina a salué cette décision qu’il qualifie de logique, responsable et respectueuse des souhaits des autorités nigériennes. Par ailleurs, il a contredit les affirmations des autorités nigériennes concernant la prétendue présence d’une base militaire française sur le sol béninois. Selon lui, "il n’y a personne au Bénin qui souhaite attaquer le Niger". Il a exhorté les responsables nigériens à cesser de mentir au peuple.

Malick Gomina a insisté sur les efforts déployés par le Bénin pour résoudre la situation et a affirmé que le reste relevait désormais des autorités nigériennes. Il dénonce l’attitude de ces dernières qui tentent de blâmer les autorités béninoises pour avoir respecté une décision communautaire. "Nous sommes prêts à collaborer avec tous nos voisins, y compris le Niger. Nous sommes unis. Nous appelons les autorités nigériennes à ne pas sacrifier leur peuple", a-t-il dit.

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L’ancien maire de Djougou a affirmé que les deux peuples désirent coopérer et que le président Patrice Talon a apporté des preuves de bonne volonté. "Qu’on cesse de faire croire au Niger que le Bénin leur veut du mal. Nous ne leur voulons aucun mal. Il n’y a aucune base militaire française ou américaine chez nous pour les attaquer. Que les autorités nigériennes cessent de prendre le Bénin pour un bouc émissaire".

L’ancien journaliste a laissé entendre que "le Bénin ne se mettra pas à genoux pour des fautes que nous n’avons pas commises." Sur la sortie informelle de céréales du Bénin vers le Niger, le député a déclaré que le gouvernement béninois avait fermé les yeux sur cette question pour des raisons humanitaires.




 
 

 
 
 

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