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Crise au Niger : voici pourquoi la Cédéao met une option militaire sur la table (communiqué)
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a dans un nouveau communiqué, publié ce samedi 26 Août 2023, évoqué les raisons pour lesquelles elle a mis sur la table, une option militaire en cas d’échec de la diplomatie, pour régler la crise nigérienne.
A travers ledit communiqué, l’instance sous-régionale a clarifié un point d’ombre : elle n’a pas déclaré la guerre au Niger. Parant de ce fait, elle entend poursuivre les négociations comme le souhaitent des voix extérieures pour résoudre la crise survenue au Niger, le 26 juillet 2023.
La Cédéao va "explorer pleinement la voie diplomatique" pour résoudre la crise politique au Niger "sans renoncer à l’option du déploiement de la force régionale en attente", explique le communiqué de l’organisation publiée ce 26 août.
En effet, "le dialogue politique à lui seul" ne pouvant pas permettre de résoudre le problème, il fallait prévoir l’option militaire, pour y arriver en cas d’échec, et le but visé est qu’"Il était temps de mettre fin à la contagion"
Lire aussi : [Au Niger : la junte toujours prête à défier la Cédéao prend une nouvelle décision>https://www.linvestigateur.info/?Au-Niger-la-junte-toujours-prete-a-defier-la-Cedeao-prend-une-nouvelle-decision&var_mode=calcul]
Dans le communiqué, Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO, explique que "L’évolution actuelle au Niger s’ajoute à la liste des tentatives de coups d’État dans la région. Vous pouvez donc comprendre pourquoi les chefs d’État et de gouvernement ont décidé qu’il s’agissait d’un coup de trop et ont décidé qu’il était temps de mettre fin à la contagion".
La décision des membres de la CEDEAO d’activer la clause prévoyant l’usage légitime de la force au Niger "n’a été prise qu’après avoir pris en compte le fait que le dialogue politique à lui seul n’a malheureusement pas réussi à dissuader les putschistes dans la région".
C’est dire donc que la Cédéao mesure l’ampleur que prennent les coups d’Etat dans la sous-région. Car, après des pays comme le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, c’est le tour du Niger.
Inter
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