Société

Une journaliste a été brûlée par son ex-compagnon qui n’a visiblement pas digéré sa séparation avec cette femme. L’incident s’est déroulée en Angola et ceci trois mois après le divorce du couple.

La victime identifiée sous le nom de Marciane Pereira dos Santos a été complètement défigurée. Elle s’est séparée de son homme après sept ans de vie commune. La journaliste rentrait à la maison quand l’homme l’a arrêtée pour avoir des explications sur une nouvelle relation qu’elle a entamée. Marciane a confié à son ex-compagnon qu’elle venait de la maison d’un voisin à qui elle a laissé ses deux enfants. Le monsieur est allé l’attendre à la maison.

"Quand je suis rentrée chez moi, il m’attendait à la porte et nous avons commencé à nous disputer. Il s’est approché de moi avec un couteau, m’a jeté du solvant dessus et m’a mis le feu. Je n’ai pas eu le temps de réagir, je me souviens juste avoir vu un flash et mon corps a commencé à prendre feu", a-t-elle confié.

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Les cris de la femme ont alerté les voisins qui à leur arrivée ont tenté d’éteindre les flammes en jetant de l’eau sur son corps. Environ 40 % de son corps a été brûlé. Marciane Pereira avait des brûlures au deuxième et troisième degré sur le visage, le cou, le torse, les jambes et les bras. La journaliste est restée dans le coma pendant trois mois, dans un centre de soins intensifs. Elle a subi 18 interventions chirurgicales et a été amputée de la jambe gauche en raison de la gravité de ses brûlures. Aujourd’hui, elle se déplace dans un fauteuil roulant.

"Je dois encore subir une chirurgie plastique pour refaire mon nez, ma bouche et mes oreilles. En plus des interventions sur les bras et les mains qui permettront d’améliorer mes mouvements, qui sont encore très limités. J’aurais déjà dù me faire opérer du bras, mais le jour de l’intervention, j’ai eu la Covid-19 et je n’ai pas encore réussi à le reprogrammer », a-t-elle expliqué.

L’ex-mari auteur du crime a été arrêté par la police. Il a confié avoir agi par jalousie. En Août dernier, il a été condamné à trente-deux ans de prison selon Afrik Plus.

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L’investigateur

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