Longtemps rangés derrière l’homme d’affaires Sébastien Ajavon et son parti Union Sociale Libérale (USL), Emmanuel Golou du PSD et ses militants ont fini par rejoindre la Rupture et son chef, Patrice Talon

C’est à la faveur d’une cérémonie de présentation des vœux du nouvel an dans le Couffo que la base aurait recommandé à l’ancien ministre de l’énergie, Emmanuel Golou, de rejoindre la mouvance présidentielle. Et , selon la presse en effet, l’ex-président du Parti Social Démocrate, a souhaité désormais travailler à la réélection de Patrice Talon.

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Soutien inconditionnel de l’homme d’affaires, Sébastien Ajavon, tombé en disgrâce avec le régime en place, Emmanuel Golou n’a pas voulu se rendre de si tôt. Sur d’autres fronts, il a mené la lutte contre l’un des soutiens de Patrice Talon. Avec Bruno Amoussou, son ancien mentor, les couteaux sont demeurés sur la table à un moment donné de leur parcours politique. Ils ont connu des démêlées au point d’en découdre devant les juridictions.

Fasciné par les résultats sous la Rupture ?

Sous le charme du précurseur de la rupture, l’ancien député ne cache plus sa satisfaction quant à la gestion de la cité par Patrice Talon.

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« De 2016 à 2021, les prouesses économiques réalisées par le gouvernement sont assez perceptibles et traduisent l’efficacité économique que nous prônons à la sociale démocratie », a déclaré dans une interview accordée en début de semaine à la presse, l’ancien ministre. Plus loin, il dira : « Nous ne regardons pas les hommes, nous regardons les actes et leurs résultats que nous apprécions à l’aune de nos valeurs. ».
En d’autres termes, Emmanuel Golou a été , au-delà des susceptibilités et ce qui l’a opposé hier à certaines personnes proches du président de la République, convaincu par les résultats plus que tout autre chose. Ce qui fonde son ralliement à la mouvance.