Donald Trump a été investi comme 47e président des États-Unis, et marque son retour à la Maison-Blanche pour un deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Ce retour sans précédent fait suite à son premier mandat en tant que 45e président, de 2017 à 2021. La cérémonie de prestation de serment a eu lieu à l’intérieur du Capitole des États-Unis. Ceci constitue une dérogation à la tradition en raison des conditions météorologiques extrêmement compliquées.

Une liste d’invités inhabituels

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L’événement a réuni un public limité en raison du cadre intérieur. A savoir : 700 invités présents, bien moins que les 250 000 prévus. Parmi eux, le président argentin Javier Milei, soutien affiché de Trump, et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Le président chinois Xi Jinping, bien qu’invité, est représenté par le vice-président Han Zheng. Du côté européen, Tino Chrupalla, figure de l’extrême droite allemande (AfD), était parmi les invités.

Les géants de la tech sont également présents, avec Elon Musk (X, Tesla), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Meta) et Shou Zi Chew (Tiktok). En revanche, Jensen Huang (Nvidia) a décliné l’invitation.

Du côté français, des représentants de l’extrême droite, tels qu’Éric Zemmour, Sarah Knafo, Marion Maréchal, et des élus du Rassemblement national, Louis Aliot et Julien Sanchez, ont assisté à l’événement. L’ambassadeur de France Laurent Bili est également présent, invité par la Maison-Blanche.

"Révolution du bon sens"

Dans son discours inaugural, Trump a présenté un programme ambitieux pour son second mandat. Il a mis l’accent sur des mesures exécutives immédiates qui visent à resserrer les politiques d’immigration, inverser les politiques frontalières précédentes et à mettre en œuvre de nouveaux tarifs douaniers : « Notre mission est claire : sécuriser nos frontières, développer notre économie, renforcer notre armée et protéger les droits de chaque citoyen. »

Son administration a annoncé son intention de promulguer une série de décrets exécutifs dès son premier jour. Tous portent sur l’immigration, les politiques énergétiques et les mesures économiques, a rapporté l’AFP, ce lundi. Donald Trump appelle lui, à une « révolution du bon sens ».