La fermeture des frontières entre le Nigéria et ses voisins est lourde de conséquences pour certains. En l’occurrence le Bénin, impacté directement par la flambée des prix des produits pétroliers.

Au Bénin, la fermeture des frontières par le Nigéria depuis le 20 août 2019 a de sérieuses conséquences sur le quotidien des populations. En effet, elle est en amont, l’une des causes directes de la hausse des prix des produits pétroliers. Les contrebandiers qui jadis se ravitaillaient chez le grand voisin de l’EST n’ont plus suffisamment de marge de manœuvres pour y parvenir. Premier constat, cette hausse des prix de l’essence en particulier monte en flèche suivant les régions au Bénin. Dans les stations, rarement fréquentées par les usagers, le litre est cédé actuellement à 535f. En effet, depuis le samedi 09 novembre 2019, ce prix a augmenté de façon drastique, atteignant par endroit 600f voire 700f dans l’informel. De 400f précédemment, le prix a augmenté dans certaines localités et est désormais dans l’ordre de 700f. Du Nord au sud tout comme sur l’ensemble du territoire national. La flambée des prix est quasi certaine. A Porto-Novo, bastion de la contrebande, le litre est à 800f. Dans la réalité, tout ceci est ressenti sur les différents tarifs pratiqués par les motocyclistes et les automobilistes qui assurent le transport urbain. Logiquement, les prix des produits de première nécessité ont aussi augmenté et dans l’ensemble, les populations font la moue. C’est dire donc que le Bénin a, dans les échanges commerciaux, besoin du Nigéria. Question : jusqu’à quand cette fermeture peut-elle encore durer ? Une question très pertinente, parce que les populations souffrent le martyr et il urge que les dirigeant des pays concernés essayent de se comprendre pour que ceux qui subissent les affres de la fermeture des frontières, retrouvent le salut.