Agressé le vendredi 05 février puis évacué en France pour des soins Adéquats, l’ancien ministre des sports, Galiou Soglo effectue son come-back médiatique. A la faveur d’une déclaration postée sur sa page facebook, il se signale.

Sur sa page, le tout premier message de l’ancien ministre de la culture, Galiou Soglo est alarmant. « L’heure est grave. Le Bénin traverse des moments douloureux », a-t-il écrit.
Opposé au régime en place, l’ancien président des Requins FC de l’Atlantique animait régulièrement une tribune au travers de laquelle il en profitait pour taper sur les nerfs des hommes du pouvoir. Candidat recalé à l’élection du dimanche 11 avril dernier, le cadet de la famille Soglo avait pourtant annoncé poursuivre le combat.

Très déterminé mais face aux aléas…

En effet, la combativité notée chez Gilou Soglo a buté contre les aléas du sérail politique sans doute. Attaqué à balles réelles par des individus non encore identifiés pendant qu’il se rendait au crépuscule du vendredi 05 février dans une réunion politique, dans les encablures de sa ferme à la périphérie de la commune d’Abomey-Calavi, le candidat d’alors, Galiou Soglo a dû jeter le manche pour la cognée. Son recours devant la Cour constitutionnelle contre la Commission électorale nationale autonome CENA, a-t-il dit, qui a violé la loi fondamentale du 11 décembre 90, a été rejeté pendant qu’il se soignait encore en France. Affaibli par des balles logées dans sa cage thoracique et évacué, il suivra de loin, la déroulé de la présidentielle. De même que les manifestations contre la prorogation du mandat du président de la République, Patrice Talon auxquelles il aurait pu prendre part, s’il était encore debout et jouissant de sa pleine santé, au pays.
De guerre lasse, il a assisté impuissant aux événements presque sans voix. De retour, il reprend avec sa tribune habituelle comme pour alerter, mais les dés sont d’ores et déjà pipés pour l’opposition à laquelle il appartient.