Bénin

Ganiou Soglo ‘’le gouvernement béninois n'est pas transparent pour un sou’’

L’investigateur 17/07/2022 à 19:13

Après un temps d’accalmie, l’ancien ministre des sports, Ganiou Soglo, est sortie de sa torpeur. A travers une intervention sur Sibikan médias hier, le fils de l’ancien président Nicéphore Soglo s’en est pris au régime de Patrice Talon surtout compte tenu de la gestion faite du pays au plan économique.

Ganiou Solgo n’est pas d’accord sur la gouvernance de Patrice Talon. Surtout au plan économique. Dans une sortie médiatique, non seulement il remet en cause la gestion au plan économique mais également les emprunts obligataires. « Moi je suis très dubitatif de ces emprunts », a écrit Ganiou Soglo.
En effet, depuis son avènement, le gouvernement s’est lancé dans les emprunts obligataires pour mener à bien son programme d’action. Si aux plans infrastructurel, sanitaire, éducatif …, des efforts ont été constatés, il faut aussi remarquer que le poids financier de ces réalisations sur les populations n’est pas moindre. A travers les impôts, le peuple y participe également. « Depuis que cette politique menée par notre gouvernement s’applique à notre pays, on n’a jamais eu autant d’impôts qui touchent les populations les plus défavorisées. Quand on vous dit pour des prêts vous allez rembourser dans 5 ans, je tiens à rappeler à nos concitoyens qu’ils doivent s’armer de patience, parce qu’ils vont devoir voir encore leurs impôts augmenter, grimper à des niveaux jamais atteints dans notre pays et qui va encore plus fractionner notre pays en deux entre des nantis et 80% de notre population qui sera pauvre », ajoute-t-il.

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En outre selon l’ancien ministre, avec les derniers emprunts obligataires lancés, les populations auront à payer plus d’impôts les années à venir. « Le gouvernement béninois n’est pas transparent pour un sou. Nous ne savons pas comment est utilisé cet argent », regrette-t-il. Avant de proposer qu’on utilise l’argent autrement. « L’axe fondamentale sur laquelle on devrait appuyer les financements, c’est le capital humain. Et le capital humain, c’est l’éducation, l’instruction et la santé », a-t-il fait savoir.




 
 

 
 
 

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