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Harcèlement sexuel présumé à l'UAC : la Fneb réagit et rappelle l’importance du respect des normes vestimentaires

Tossou Ignace 25/01/2025 à 14:20

L’affaire liée au harcèlement sexuel présumé, impliquant un enseignant et une étudiante du Département de Sociologie-Anthropologie (DSA) de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (FASHS), à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), a fait réagir la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (Fneb).

Dans un communiqué publié hier, vendredi, 24 janvier 2025, l’actuel président de l’organisation de défense des intérêts des étudiants, Marius Tchomakou, a condamné l’acte et salué les dispositions radicales prises par les autorités rectorales.

Selon Marius Tchomakou, le harcèlement sexuel, sous toutes ses formes, est une violation inacceptable de la dignité humaine. Il a affirmé son soutien aux autorités rectorales de l’Université qui, ayant appris la nouvelle, ont pris le taureau par les cornes et ont suspendu l’accusé présumé.

Selon la Fneb, cet incident rappelle combien il est primordial de protéger les étudiants et de garantir un cadre sécuritaire à tous, à la fois pour l’épanouissement académique et personnel.

En tant que premier responsable des étudiants du Bénin, Marius Tchomakou rappelle les principes énoncés dans le communiqué n°7104-2022/UAC/SG/SA du 21 octobre 2022 signé par le Recteur, et portant sur les normes vestimentaires dans l’enceinte de l’UAC.

Le port « des tenues telles que des pantalons taille basse, des débardeurs, ou des mini-jupes ne sont pas conformes aux règles de notre institution et peuvent entraîner des sanctions. Ces principes sont en place pour maintenir l’ordre et le respect dans nos espaces d’enseignement et d’apprentissage », a souligné Marius Tchomakou, pour insister sur le respect strict des normes qui encadrent la vie universitaire.

Il réaffirme, en outre, l’engagement de son organisation à protéger les intérêts des étudiants et à œuvrer à la création d’un environnement universitaire de paix, où chacun peut s’épanouir sans craindre d’être harcelé.

Cependant, « les victimes doivent oser parler, et tous doivent contribuer à lutter contre toutes formes de violence », a-t-il conclu.

Pour rappel, cette affaire de harcèlement sexuel présumé, à l’Université d’Abomey-Calavi, a éclaté après que le père de la victime, une étudiante en fin d’année de licence, a découvert des échanges de messages compromettants entre sa fille et son encadreur de mémoire.

Selon les messages rendus publics, l’enseignant donnait régulièrement des rendez-vous officieux à son apprenante.

Saisi d’une plainte, le Rectorat de l’Université a pris l’affaire à bras-le-corps. En attendant d’être traîné devant le procureur, l’enseignant aurait été suspendu de toutes ses fonctions académiques et d’encadrement de mémoire.




 
 

 
 
 

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