Reportée en 2020 à cause de la pandémie du coronavirus, la conférence internationale du karité organisée par l’Alliance Globale du Karité (AGK), a enfin eu lieu du 27 au 29 avril 2021. Elle s’est déroulée simultanément avec la célébration du 10è anniversaire de l’organisation.

L’édition 2021 de la conférence internationale du karité a enregistré plus de 700 participants issus de 52 pays. Ce qui démontre d’ailleurs, l’engouement que connaît la filière. Avec une forte croissance et l’extension des unités de transformations du produit dans les différents pays producteurs. La filière suscite une forte adhésion et les acteurs entendent jouer leur partition pour non seulement assoir son développement, mais aussi la pérenniser. Considéré comme étant « l’or des femmes », le karité offre des opportunités d’emplois à des milliers de femmes africaines. Le thème choisi à la conférence de cette année, est « construire l’industrie de la prochaine décennie ». Il a servi de tremplin au lancement du Fonds de restauration des parcs dans le cadre de l’Initiative pour les parcs à karité du Fonds mondial pour le climat. Ce fond servira entre autres, à promouvoir l’éclosion de 10 millions d’arbres et servira à protéger 4 millions d’hectares de parcs à karité.

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Une initiative qui a réjoui à juste titre Dr. Mahamudu Bawumia, vice-président de la république du Ghana. A l’ouverture de la conférence, il a déclaré : « Nous attendons avec impatience les résultats de la conférence de cette année pour orienter les politiques gouvernementales sur la manière d’accélérer le développement de l’industrie pour le plus grand bénéfice des producteurs primaires, des agents locaux et des petits entrepreneurs. Que ces derniers soient au centre des opérations du Fonds ».
Occasion pour les bénéficiaires d’une formation de l’AGK au Burkina Faso, de présenter le fruit de leur réalisation (Bobodioulasso, Burkina Faso – Decembre 2020)
En effet, tout ceci augure d’avenir pour la filière karité de l’Afrique avec à la baguette, l’AGK dont le partenariat avec le cadre intégré Renforcé (CIR) a déjà permis de former 16 655 femmes au développement de coopératives, 78 petites et moyennes entreprises aux pratiques de production de savon, et construire 21 entrepôts pour le stockage des amandes de karité ; et 29 en cours de construction.

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Avec les nouveaux partenariats et notamment les actions entrant dans la mise en œuvre du Fonds de restauration des parcs, la filière karité a de beaux jours devant elle, et tout laisse à croire qu’elle jouera un rôle prépondérant dans le développement de l’agriculture africaine.

Rappelons que la conférence a connu également une plateforme virtuelle du karité avec la participation de 35 PMEs du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Togo. Cette foire virtuelle a été organisée en lien avec le Programme régional d’appui au développement commercial inclusif de la filière karité (PRADCIFK), financé par le Cadre intégré renforcé (CIR).