Actualité

Kemi Seba peut-il rentrer sans crainte au Bénin ? Voici la réponse du gouvernement

L’investigateur 22/10/2024 à 00:39

En disgrâce avec son pays d’origine, le Bénin, depuis ses propos controversés au Niger, l’activiste Kemi Seba n’a plus remis les pieds au pays. Cela a alimenté les spéculations sur une éventuelle arrestation s’il revenait au Bénin.

Lors d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision privée TVC, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, a abordé la question. « À l’heure où je vous parle, je ne sais pas s’il existe une procédure contre lui [NDLR : Kemi Seba] ou une fatwa lancée contre lui qui l’empêcherait de rentrer au Bénin. S’il souhaite revenir, il est libre de prendre le premier avion et de rentrer au Bénin », a-t-il déclaré.

Selon lui, Kemi Seba n’a actuellement aucun démêlé avec le gouvernement béninois. « S’il a commis des infractions, c’est un autre débat, et le moment venu, la justice lui demandera des comptes. Mais pour l’heure, cela n’est pas d’actualité », a-t-il précisé.

Lire aussi : [Criet : le gouvernement répond aux critiques du bâtonnier sur la sévérité des peines))>https://www.linvestigateur.info/?Criet-le-gouvernement-repond-aux-critiques-du-batonnier-sur-la-severite-des&var_mode=calcul]

En effet, après les déclarations de Kemi Seba affirmant que le Bénin abriterait des bases françaises préparant des présumés terroristes pour attaquer le Niger, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il serait recherché par la justice de son pays. Son arrestation en France a renforcé ces spéculations, notamment après la déclaration de son avocat, Juan Branco, qui a affirmé que Kemi Seba risquait 30 ans de prison s’il était extradé vers le Bénin.

L’activiste pro-russe avait été arrêté par les services de renseignement français pour « intelligence avec une puissance étrangère », mais il a précisé qu’il s’était rendu en France pour rendre visite à un proche et rencontrer des opposants béninois. Après quelques jours en garde à vue, il a été libéré, mais reste sous surveillance des services français, qui le soupçonnent de liens avec le groupe paramilitaire Wagner.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook