A l’issue de la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement d’hier, il a été autorisé l’organisation d’un test d’aptitude de nouveaux aspirants au métier d’enseignant. Une bonne nouvelle pour le secteur de l’enseignement

Réunis mercredi 6 mai 2020 par visioconférence, les membres du gouvernement se sont penchés sur plusieurs points parmi lesquels la décision d’organiser un test d’aptitude de nouveaux aspirants au métier d’enseignant. Selon ce compte rendu, dans certaines matières du secondaire, le besoin à couvrir sur le terrain est supérieur au nombre d’enseignants recrutés. « Les effectifs des compétences pré-qualifiées en Français, en Mathématiques, en Physique, en Chimie et Technologie, en Philosophie, en Allemand, en Economie ainsi qu’en Education physique et sportive, sont en-deçà des besoins à couvrir » peut-on lire dans le relevé.
Ce manque s’ajoute à la situation de départ à la retraite d’un certain nombre d’enseignants. Ceci engendra inévitablement plus de postes à combler pour garantir la disponibilité en nombre suffisant d’enseignants qualifiés.

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Il faut signaler que l’Exécutif béninois se félicite du fait que le vide ait été comblé dans les autres matières. C’est dire donc que « l’exploitation de la base de données constituée à partir des tests organisés en 2019 a permis de résorber les déficits d’enseignants à la maternelle, au primaire, et dans les disciplines du secondaire général que sont l’Anglais, l’Histoire et la Géographie, les Sciences de la Vie et de la Terre ainsi que l’Espagnol ». Il est vrai que c’est une excellente nouvelle pour le secteur, mais elle ne manque pas de semer de petits doutes dans la tête de quelques enseignants aspirants.