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Législatives 2023 : voici pourquoi Agossa accuse Hounkpè, Houndété et ses collègues de l’opposition
Iréné Agossa ne sera pas candidat sur la liste du parti FCBE pour les législatives de janvier 2023. Cette décision a fait réagir le parti Restaurer la Confiance ce mardi 01er novembre 2022.
A travers un communiqué, la formation politique dirigée par Iréné Agossa a dit prendre "acte de cette décision unilatérale du bureau politique de la FCBE de rompre les négociations." Le parti RLC a aussi condamné que le courrier qui doit leur notifier cette décision ait fait le tour des réseaux sociaux avant de leur parvenir officiellement.
Le parti de Paul Hounkpè et celui d’Iréné Agossa ont entamé des négociations, il y a quelques mois pour proposer une liste commune aux prochaines législatives. Le parti RLC a expliqué dans son communiqué du jour qu’il a été convenu que le parti FCBE porte la candidature des deux partis. Il précise qu’il "n’a jamais été question de trouver une remorque pour les candidats RLC". Le parti condamne l’attitude du bureau politique de la FCBE. "Nous ne saurions accepter cette écorchure faite à l’image du président Agossa et donc à l’image du parti RLC", mentionne le communiqué.
| Lire aussi : Législatives 2023 : voici pourquoi Iréné Agossa ne peut plus aller sur la liste de la Fcbe
Selon le parti RLC, les deux formations s’étaient entendues pour que la FCBE prenne la tête de liste dans 20 circonscriptions électorales. RLC a pris l’engagement de payer la caution et les frais de campagne de ses candidats. Ceci pour permettre à l’opposition d’avoir la majorité à l’Assemblée nationale. Selon le parti, "dans les conditions actuelles, aucun parti de l’opposition ne peut gagner en allant seul aux prochaines élections législatives."
Le parti Restaurer la Confiance regrette que les autres formations politiques de l’opposition ont choisi l’intérêt personnel que celui collectif. "Nous regrettons profondément que nos amis de l’opposition en générale et de la FCBE en particulier n’aient pas été capable d’aller au-delà de leurs intérêts personnels pour comprendre la portée de cet enjeu pour notre pays", peut-on lire dans le communiqué.
En définitive, tout ceci témoigne des difficultés du président de RLC et de son parti à aller aux élections sans Alliances ou accords.
Politique
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