Les Démocrates : Déjà, un député du parti de Houndété remet en cause la (…)

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Les Démocrates : Déjà, un député du parti de Houndété remet en cause la gestion du parlement par le président de l’Institution

Politique

21 février 2023 L'investigateur 1.5k Vues Temps de lecture estimé : 1 mn

Le jeudi 16 février dernier, les députés du parti « Les Démocrates », ont quitté le parlement au cours de la séance plénière, consacrée à la mise en place des commissions permanentes de l’Assemblée nationale. La raison, les élus « Démocrates » ont protesté contre l’accaparement des commissions par leurs collègues de la mouvance. Ce qui fait dire au député Habibou Woroucoubou de l’opposition que la 9è législature ne serait pas différente de la 8è.

Le député de la 8ème circonscription électorale, Habibou Woroucoubou estime que « le risque de retrouver un Parlement à l’image de la 8ème législature est grand ». Au cours de la séance plénière, consacrée à la mise en place des commissions permanentes, la doléance des députés du parti « Les Démocrates », a été rejetée par le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou. Le député Habibou Woroucoubou a déploré la manière dont les travaux ont été dirigés par le président de l’institution. « Le Parlement risque de tomber dans les travers reprochés à la 8ème législature à travers le caractère monocolore de cette institution (NDLR les commissions permanentes) », a-t-il dit, selon le compte-rendu de La Nouvelle Tribune.

Woroucoubou Habibou invite le président Louis Vlavonou à revoir sa manière de gérer de l’institution. Ceci va permettre dit-il, de soigner l’image de l’Assemblée nationale béninoise à l’international. Avec ses collègues « Démocrates », il nourrit l’ambition de redorer au parlement béninois, son blason d’antan.
De toute façon la 9è législature vient d’être installée donc le président Vlavonou peut encore revoir sa gestion comme le souhaite ce député de l’opposition. Mais il pourrait aussi maintenir la dynamique comme c’était le cas depuis un moment où le parlement a toujours répondu Paaannn dès lors que l’exécutif réagit Piiinnn. Comme ce fut le cas sous l’ex président Mathurin Coffi Nago au temps de Boni Yayi.