Bénin
Les députés Awaou et Adoun : les cotisations des ‘’démissionnaires’’ du Bloc Républicain exigées

Les deux députés Hilaire Adoun et Awaou Bissiriou, démissionnaires vendredi dernier du groupe parlementaire Bloc Républicain (BR), continuent d’alimenter la polémique. Et pour cause !
Non contents des départs du député Hilaire Adoun et sa collègue Awaou Bissiriou du groupe parlementaire BR, des militants dont Bertin Koovi exigent leur démission d’emblée de l’Assemblée nationale, et le calcul des arriérés de leur cotisation en vertu des statuts du parti. Pour l’ancien président de l’Alliance Iroko, à travers un audio devenu viral sur la toile, il faut leur appliquer les statuts du parti dirigé par le Secrétaire général national (Sgn), le ministre Abdoulaye Bio Tchané. Bertin Koovi soutient qu’il est impératif que les démissionnaires passent à la casserole. Ceci compte tenu des statuts du parti. Ce qui passe avant tout, a-t-il dit, par leur remplacement au parlement. « … ils ont un mandat impératif du Bloc Républicain. Il faut faire appliquer notre Statut. », souhaite-t-il, avant d’expliquer que l’article 57 des statuts stipule que « pour toutes les élections, les stratégies sont définies par le Bureau Exécutif National suivant les directives du Bureau Politique ».
Plus loin il déclare : « Tout dossier de candidature doit comprendre, entre autres, un avis de prélèvement automatique des contributions d’élus, c’est-à-dire il faut qu’ils participent à la caisse, au financement des activités du Bloc Républicain. S’ils ne l’ont pas fait, il faut qu’on les calcule les arriérés à payer. Un engagement sur l’honneur de démissionner de son mandat s’il quitte le parti ».
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De la nécessité de les remplacer
Pour le nouvel allié du Bloc Républicain il est aussi nécessaire de remplacer les deux députés démissionnaires au parlement. Bertin Koovi estime que le parti a l’obligation de le démettre de leur perchoir et d’informer l’Assemblée nationale. « Ceux-là doivent être demis, remplacés par leurs suppléants et nous exigeons qu’il en soit ainsi... puisqu’ils ne se sentent plus bien dans le parti qu’il leur a donné un mandat pour être députés », a-t-il expliqué. Au cas où le parlement refuserait de les congédier, des conclusions pourraient être tirées. Mais s’ils ne démissionnaient pas du parlement, « ils deviendront des députés godillots », a-t- il lâché.
Rappelons que le vendredi 09 septembre 2022, les deux députés ont démissionné du groupe parlementaire BR et ont expliqué dans une lettre adressée au Sgn/BR qu’ils souhaitent « suivre M. Jean-Michel Abimbola », ministre du tourisme de la culture et des arts, désormais membre de l’Union progressiste Le Renouveau.
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