C’est autour de la thématique : « La conférence nationale des forces vives de la nation » que le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel (abdc), Frédéric Joël Aïvo a ouvert un colloque international ce vendredi 28 février 2020 à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou. L’objectif de ce colloque, c’est de faire le point des acquis de 30 ans de démocratie en Afrique et d’asseoir de nouvelles bases. A la date du 28 février 1990 qui marquait la fin des travaux des 493 délégués, le Bénin a pu mettre en place les bases d’un état démocratique. Le pays s’est doté d’une constitution, des lois essentielles, des institutions… « Il faut avoir le courage d’assumer ses convictions démocratiques et de rappeler avec force que le principal héritage de la conférence nationale, c’est la démocratie », a laissé entendre le professeur Joël Aïvo. A en croire le constitutionnaliste, beaucoup de champs clés n’ont pas été défrichés après 30 ans. Et cela, selon lui, constitue un frein pour le progrès de la démocratie béninoise. Il déplore aussi le fait que les régimes qui se sont succédé, n’aient pas suffisamment investi dans l’éducation, la formation et le civisme des hommes appelés à prendre en charge cette démocratie.