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Madougou : voici pourquoi sa libération exigée par le Groupe de Travail de l’ONU ne peut pas prospérer, selon Jacques Migan

L’investigateur 12/11/2022 à 16:03

L’avocat Jacques Migan est contre la demande de libération de Reckya Madougou formulée par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Il a exprimé ce vendredi 11 novembre, des doutes sur le bien fondé de cette demande.

En effet, le groupe onusien a jugé d’arbitraire dans son avis 51/2022, la détention de l’opposante condamnée pour 20 ans de réclusion criminelle par la CRIET. Ainsi, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire demande la libération de Reckya Madougou par les autorités béninoise.

Au regard de la définition de la détention arbitraire par le GTDA/ONU, Me Jacques Migan estime que la demande formulée n’est pas fondée. L’avocat a expliqué que cinq catégories de détention arbitraire sont définies par le Groupe de travail de l’ONU. La première catégorie regroupe les détenus qui ont fini de purger leurs peines ou qui sont toujours bénéficiaires d’une loi d’amnistie et qui sont toujours en prison. La deuxième catégorie concerne les personnes détenues pour avoir exercé leur liberté individuelle, collective ou leurs droits civils, leurs droits politiques, socio-politiques, économiques et culturels.

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La troisième prend en compte les personnes détenues en termes de procès qui n’est pas équitable. La quatrième catégorie porte sur ceux qui demandent l’exil politique ou qui sont réfugiés, qui font l’objet d’une détention provisoire indéfiniment prorogée. La cinquième est relative aux personnes détenues en raison de leur ethnie, de leur région, de leur religion, de leur sexe, orientation sexuelle, appartenance à une communauté ou en raison d’handicap éventuelle.

En se basant sur ces définitions, l’avocat Jacques Migan signe que "l’avis ne peut point prospérer."
Rappelons que l’ancienne ministre a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle pour « actes terroriste, et financement du terrorisme ».



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