Politique

Le traitement infligé au parti de l’opposition « Les Démocrates », le samedi dernier à Dassa-zoumé, n’est pas du goût de l’ancien ministre de la justice, Valentin Djènontin. À travers une publication sur les réseaux sociaux, l’opposant au régime de Patrice Talon rappelle toutes les dispositions légales qui confèrent le droit aux partis politiques d’animer la vie politique et invite à la retenue.

Dans sa publication, Valentin Djènontin rappelle d’entrée que l’animation de la vie politique au Bénin est une prérogative constitutionnelle des partis politiques, régie par la loi fondamentale ainsi que la Charte des partis politiques.

Il cite notamment l’article 5 de la loi N° 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin, qui dispose expressément que : « Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la charte des partis politiques. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité territoriale et de la laïcité de l’Etat. »

Djènontin ne s’arrête pas pour autant là. Il cite les articles, 6, 7, 8 de la charte des partis politiques ainsi que les articles 2 et 3 de la loi N° 2001-36 du 14 octobre 2002 portant statut de l’opposition.

Partant de ces articles contenus dans la loi, il demande aux dirigeants actuels de faciliter la tâche à l’opposition dans l’animation de la vie politique sur le terrain.

Pour rappel, le samedi 22 mars 2025 alors que le parti Les Démocrates organisait, à l’endroit des enseignants militants du parti, une causerie relative à la citoyenneté, dans les locaux de son siège départemental à Dassa-zoumé, un contingent de policiers armés est descendu sur place, mettant fin à la formation.

Une attitude que le parti qualifie de « provocation », visant à déstabiliser ses militants. C’était à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier lundi à son siège national sis à Fifadji, à Cotonou.

Selon les informations, l’opposition aurait assigné des maires et hautes gradés de la police de certaines communes du Bénin où elle estime avoir été empêchée lors des meetings de ses militants.

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Tossou Ignace

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