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Niger : Paris "condamne très fermement" la suspension de la diffusion de France 24 et RFI
Jeudi, la France a condamné "très fermement", la suspension de la diffusion des médias France 24 et RFI au Niger, selon la décision prise par les militaires au pouvoir après le putsch qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.
Selon une décision prise par la junte militaire au pouvoir au Niger, les signaux de la station de RFI en FM et de France 24 ont été coupés "sur instructions des nouvelles autorités militaires", a indiqué à l’AFP un haut fonctionnaire nigérien.
"Au Niger, les mesures prises contre la presse s’inscrivent dans un contexte de répression autoritaire conduite par les auteurs de la tentative du coup d’Etat", regrette le ministère français des Affaires étrangères dans son communiqué.
"Après avoir pris en otage le président élu de la République du Niger, ils se livrent à une campagne d’arrestations arbitraires contre les représentants démocratiques", dénonce le Quai d’Orsay dans ce communiqué, avant d’ajouter : "La France condamne ces violations graves des libertés fondamentales".
Lire aussi : [Niger : un ex-député fait condamner un détenu à 14 ans de prison et plus d’un milliard d’amende> les magistrats exigent le retour à l’ordre constitutionnel, condamnent le putsch et la séquestration de Bazoum]
"La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la protection des journalistes (...)", a ajouté le ministère français des Affaires étrangères dans son communiqué.
Pour le groupe France Médias Monde par contre, il s’agit d"une décision prise hors de tout cadre conventionnel et légal" une semaine après le coup d’Etat.
La décision des autorités "prive un peu plus encore dans la région les citoyens de leur accès à une information libre, indépendante et vérifiée", regrette le groupe public, qui a déjà "subi la censure au Mali et au Burkina Faso ces derniers mois".
La décision des autorités du Niger fait suite à la dégradation des relations entre la France et les militaires qui ont fait un coup d’Etat, le 26 juillet et qui ont renversé le président élu Mohamed Bazoum.
Inter
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