L’option d’une intervention militaire au Niger pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel devient une évidence au regard de l’entêtement des militaires qui ont réalisé le coup d’Etat du 26 juillet dernier. Mais contrairement aux pays qui sont pour, la Russie veut proposer sa médiation.

La Russie pense que l’option d’un rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger à travers une intervention militaire n’est pas la bienvenue. Le pays de Vladimir Poutine pense plutôt à l’organisation du dialogue national. Sur la situation Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a donné l’avis de son pays. Kremlin estime que le recours à la force ne serait pas une belle option. « Nous pensons que la menace de l’usage de la force contre un État souverain ne contribuera pas à désamorcer les tensions et à résoudre la situation dans le pays », a-t-elle déclaré dans un compte-rendu de la LNT.

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Car, une intervention militaire pourrait provoquer une dégradation de la situation selon Moscou. Il est utile de rappeler qu’il est important « d’empêcher une nouvelle dégradation de la situation dans le pays ».
La sortie de crise serait possible si et seulement s’il y a l’organisation d’un « dialogue national ».
En effet, après le coup d’Etat du 26 juillet, condamné par plusieurs institutions et pays, la CEDEAO a entamé une médiation qui pour le moment n’a pas abouti. Dès lors, elle propose de recourir à la force pour restaurer l’ordre constitutionnel. Option rejetée par des Etats. Mais dans le même contexte, plusieurs pays européens ont commencé par évacuer leurs ressortissants.