La production d’uranium au Niger par l’entreprise française Orano est provisoirement suspendue sur un site. Cette décision est liée aux sanctions infligées au pays, à la suite du coup d’État militaire.

Orano a arrêté sa production d’uranium sur le site de SOMAÏR en raison de l’amenuisement de ses stocks de produits chimiques nécessaires à ses activités. "Le site de SOMAÏR a mis en place un aménagement progressif de l’organisation du travail en anticipant ses activités de maintenance", a indiqué l’entreprise dans un communiqué. En effet, l’entreprise française utilise le port de Cotonou pour l’importation des produits chimiques au Niger et l’exportation de sa production. La fermeture de la frontière entre les deux pays après le coup d’État, ne permet pas à Orano d’importer les intrants pour ses activités.

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L’entreprise précise que des équipes sur place sont mobilisées pour tenter d’assurer la continuité des activités sur les autres sites, tels que d’Arlit, d’Akokan et au siège à Niamey avec le support des équipes en France. Le Niger est le septième producteur d’uranium au monde avec 5% de la production mondiale. Selon les chiffres d’Euratom, le Niger était le deuxième fournisseur d’uranium de l’Union européenne en 2022.
Depuis le coup d’État et les sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le prix de l’uranium a connu des fluctuations sur le marché international.