Actualité

Niger : le préfet de Bilma et 05 membres de sa délégation enlevés, les ravisseurs réclament la libération de Bazoum

L’investigateur 23/06/2024 à 20:10

Le Niger doit désormais faire face aux menaces et attaques d’un mouvement armé, le Front patriotique pour la justice (FPJ), opposé aux autorités militaires au pouvoir. Très actif dans le Nord du Niger où est situé le département de Bilma, ledit mouvement a enlevé un préfet et cinq membres de sa délégation.

C’est le ministère nigérien de l’Intérieur qui a annoncé la nouvelle d’enlèvement du préfet et des membres de sa délégation dans un communiqué, samedi dernier, dans la soirée.

"Le vendredi 21 juin 2024, aux environs de 17 heures, le Préfet de Bilma et sa délégation, de retour d’une mission de travail à Dirkou, ont fait l’objet d’un guet-apens à hauteur du village de Eguer (17 km au nord de Bilma) de la part des bandits armés à bord de deux (02) véhicules Toundra. Malgré la résistance héroïque, ils ont été submergés et pris en otage", renseigne le communiqué.
Malheureusement selon le même communiqué, un membre de la délégation a été tué.

Toujours selon le communiqué, les tentatives des forces de l’ordre en vue de "libérer les otages et mettre hors d’état de nuire les assaillants", ont été vaines.

Lire aussi : [Actualité : Le Niger retire le permis d’exploitation d’une grande mine d’uranium à l’entreprise française Orano)>https://www.linvestigateur.info/?Le-Niger-retire-le-permis-d-exploitation-d-une-grande-mine-d-uranium-a-l&var_mode=calcul ]

Ce nouveau groupe politico-militaire, inconnu au Niger auparavant, fait ainsi son apparition. Le Front patriotique pour la justice (FPJ), dirigé par Mahamat Tori, qui vient de revendiquer l’attaque du convoi et l’enlèvement du préfet de Bilma, le commandant Amadou Torda, ainsi que de toute son équipe de sécurité. L’attaque s’est déroulée dans la région d’Agadez, vaste étendue désertique frontalière de la Libye et de l’Algérie.

Selon Mahamat Tori, le but visé à travers les actions de son groupe concerne la restauration du système démocratique au Niger, ainsi que la libération de l’ex-président détenu par la junte : « Nous continuerons cette lutte jusqu’à la libération du président Mohamed Bazoum », a-t-il annoncé.

Après le Front patriotique pour la libération (FPL) de Mahmoud Sallah, qui a saboté un pipeline le 16 juin, le FPJ est le second mouvement armé qui revendique la libération du président Mohamed Bazoum comme le FPL.



Inter


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer








Dernières publications





Facebook