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Dans la nuit du mercredi au jeudi, un groupe de militaires a annoncé à la télévision nigérienne, la chute du régime de Mohamed Bazoum. La déclaration de création du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a été lue par le colonel-major Amadou Abdramane.

L’officier de l’armée de l’air était entouré de neuf autres putschistes sur le plateau de la télévision nationale. Il y avait le général Mohamed Toumba, chef d’état-major adjoint de l’armée de terre, le colonel-major Abdoulkarim Hima, haut-commandant en second de la gendarmerie, le colonel Sidi Mohamed des sapeurs-pompiers, Assahaba Ebankawel, directeur général adjoint de la police, et le colonel Ahmad Sidien, commandant en second de la garde nationale du Niger.

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Selon la déclaration, la décision de renverser Mohamed Bazoum est liée à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale dans le pays. Ils ont annoncé la suspension des institutions et la fermeture des frontières du pays. Dans la journée du jeudi, le chef d’état-major général des armées, le général Abdou Sidikou Issa a sorti son communiqué pour annoncer son ralliement au camp des putschistes.

Pour l’instant, le général Tchani présenté comme le cerveau du mouvement ayant conduit au coup d’État ne s’est pas affiché. Les instructions internationales dont la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU et les grandes puissances ont condamné une prise de pouvoir par la force.

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L’investigateur

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