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Nigeria : la police annonce la libération des 20 étudiants kidnappés la semaine dernière

L’investigateur 28/08/2024 à 12:24

La police nigériane annonce la libération des étudiants en médecine kidnappés le 15 août dernier. Ils sont sains et saufs selon les informations.

La nouvelle a été publiée dans un communiqué de la police de l’Etat de Benue (centre-est), diffusé dans la nuit de vendredi à samedi. Sans plus de détails, le communiqué avait annoncé, « la libération des 20 étudiants de l’Université de Maiduguri et de l’Université de Jos, enlevés par des hommes armés la semaine dernière ».

Avant leur enlèvement, ils se rendaient à une convention médicale dans l’Etat de Benue. Leur libération a été confirmée par le secrétaire général de l’Association nigériane des étudiants en médecine (Nimsa), Fortune Olaye. « Nous leur avons parlé au téléphone », a-t-il déclaré au micro de l’AFP.

En affirmant samedi sur le réseau social X qu’ « aucune rançon n’a été versée », le porte-parole de la police nationale a précisé que les étudiants « ont été sauvés de manière tactique et professionnelle ». Une information qui lève un coin de voile sur la manière dont ces étudiants ont été libérés après une semaine de captivité.

Lire aussi : [Abomey-Calavi  : 26 présumés trafiquants de drogue interpellés par la police)>https://www.linvestigateur.info/?Abomey-Calavi-26-presumes-trafiquants-de-drogue-interpelles-par-la-police&var_mode=calcul]

Ils sont désormais « en sécurité », mais il faut dire qu’ils ont été victimes d’un phénomène qui prend de l’ampleur dans leur pays. Le Nigéria, pays le plus peuplé d’Afrique est confronté à une résurgence d’enlèvements contre rançon. En cause, la sévère crise économique que connaît le pays et qui pousse de plus en plus de nigérians vers la criminalité malgré les ressources pétrolières.

Bien qu’il n’y ait pas encore des actions concrètes pour bannir ce phénomène, une loi est votée en 2022 pour interdire de verser de l’argent aux ravisseurs. Ce qui ne met pas pour autant la population à l’abri. Elles sont de plus en plus violentées par des groupes armés rebelles qui les massacrent et les déciment surtout celles des zones reculées. De nombreuses familles indiquent ne pas faire confiance aux autorités et estiment n’avoir d’autre choix que de verser les rançons réclamées. Ce qui plombe les statistiques.Depuis l’avènement du gouvernement du Président Bola Ahmed Tinubu en mai 2023 et janvier 2024, le cabinet de conseil nigérian SBM Intelligence a affirmé avoir enregistré 4.777 cas d’enlèvements. Une statistique inquiétante qui appelle à des mesures fortes.




 
 

 
 
 

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