Ils sont treize partis politiques détenant le récépissé définitif, mais après l’enregistrement des candidatures, il ne reste que 09 en lice pour les communales. 04 ont fait leurs adieux à la compétition.

La Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD), Restaurer l’Espoir (RE) de Candide Azannaï, le Parti la Flamme Renouvelée (PFR) dont Gabriel Ajavon est le président d’honneur, le parti Grande Solidarité Républicaine (GSR) de Guédou Misségbètogbé ont décidé volontairement de ne pas prendre part aux communales du 17 mai prochain. Il est vrai qu’aucune information officielle n’a filtré, s’agissant de la DUD. Mais pour les trois autres formations, il a eu bel bien des communiqués publiés à cet effet. En dehors de Restaurer l’Espoir qui a pris part aux élections précédemment par le biais des alliances, les trois autres formations n’ont jamais participé à une élection. Nés à l’avènement du système partisan, le PFR, la GSR et la DUD restent pour l’instant inconnus dans le microcosme politique. Un détail important et au regard de l’aspect que revêtent ces communales avec tout un lot de tracasseries, il serait osé de faire un grand saut dans l’inconnu.
Au demeurant, ils ont jaugé leur poids politique et se sont rendu compte qu’il n’y a plus de place pour les « amuseurs » de galerie dans le landerneau politique béninois.
Ensemble, ils ont beau évoquer le caractère national que confère la nouvelle loi à ces communales alors que dans la réalité, il devrait s’agir des élections locales pour détaler. Mais à tout point de vue, trouver 3260 candidats n’est guère une sinécure.
Conséquence, ils ont trouvé des arguments même s’ils ne tiennent pas la route, pour laisser la place aux formations comme UP, BR, PRD, MOELE-Bénin, MPL, FCBE, FCDB, UDBN et MLP, tous des chevaux partants.