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Pour propos racistes de son président : la banque mondiale suspend sa collaboration avec la Tunisie
Les propos racistes du président tunisien Kaïs Saied risquent de coûter cher non seulement au dirigeant lui-même, mais aussi à son peuple.
Selon les informations, la Banque mondiale a suspendu sa collaboration avec la Tunisie après les déclarations du président Kaïs Saied sur les migrants d’Afrique subsaharienne. Lesquels propos ont engendré des harcèlements et des violences à caractère raciste. C’est ce qu’a déclaré, David Malpass, président de la banque mondiale. Dans une note, M. Malpass a précisé que "la banque suspendait le Cadre de partenariat pays de la Tunisie et avait reporté jusqu’à nouvel ordre la réunion du conseil d’administration initialement prévue le 21 mars, et qui devait permettre d’examiner un nouvel engagement stratégique avec le pays."
Selon un courrier adressé à ses équipes par le président de la BM, David Malpass, que l’AFP a pu consulter lundi 6 mars, l’institution n’était pas en mesure de poursuivre ses missions sur place « compte tenu de la situation » alors que « la sécurité et l’inclusion des migrants et minorités font partie des valeurs centrales d’inclusion, de respect et d’anti-racisme » de la BM.
La décision concerne le cadre de partenariat pays (CPF en anglais), servant de base de suivi par le conseil d’administration (CA) de la BM dont l’objectif vise à évaluer et accompagner le pays dans ses programmes d’aide.
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Sans la réunion du CA, l’institution ne peut plus lancer de nouveau programme de soutien avec le pays, donc elle a décidé de remettre à plus tard cette réunion sur la Tunisie « jusqu’à nouvel ordre », selon le courrier de M. Malpass. « Les projets financés restent financés et les projets en cours restent en cours », a-t-on précisé de source proche de la BM.
La BM prévient cependant d’un possible ralentissement de ses actions sur place à cause de la mise en place de mesures de sécurité, en particulier auprès de ses personnels originaires d’Afrique subsaharienne et de leurs familles. « La Tunisie a une longue tradition d’ouverture et de tolérance qui est encouragée par tant de personnes dans le pays », a insisté David Malpass dans son courrier aux employés de la BM. Si les mesures prises par le gouvernement tunisien « afin de protéger et soutenir les migrants et réfugiés dans cette situation très difficile » vont dans « le bon sens », la BM assure qu’elle « évaluera et surveillera attentivement leur impact ».
Inter
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