Afrique
Si fort et puissant, le Nigeria semble au-dessus de la CEDEAO
Réunis à Abuja au Nigéria le samedi 21 décembre 2019, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont échangé sur des sujets actuels qui devraient permettre au Continent africain de faire face à certaines difficultés de l’heure. Entre autres, l’amélioration des indicateurs, du respect de la libre circulation des personnes et des biens et de l’institution de la nouvelle monnaie communautaire, l’Eco. Mais l’issue des travaux de ce rendez-vous continental, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le Nigéria peut à son vouloir, se permettre de garder ses frontières fermées.
Dans le point fait à la presse nationale burkinabè et internationale aux sorties de cette 56è session de la conférence des chefs d‘Etat de la CEDEAO, le président du Burkina Faso a mis l’accent sur trois principaux sujets. Il a notamment parlé de la fermeture des frontières nigérianes. Sur ce point, les populations africaines sont restées sur leur faim. Au lieu que la Conférence s’occupe immédiatement de la situation en interpelant le Nigéria, présent à la session, elle a préféré caresser le sujet et laisser le sort de millions d’Africains entre les mains de quelques-uns qui au final, useront à leur tour de malice pour esquiver la préoccupation. Pourquoi ne pas sur place mettre le problème sur tapis et en finir une fois pour de bon, alors qu’on chante à tue-tête que l’institution sous-régionale prône la libre circulation des personnes et des biens et la carte d’identité commune à tous les Etats membres ?
Des mots qui ne résolvent pas les maux …
Dans le message du N°1 Burkinabè, pas de trace d’une plaidoirie, de pression sur le Nigéria pour la réouverture de ses frontières. On a l’impression de régresser dans la résolution de cette affaire diplomatique et hautement politisée. C’est normalement l’un des sujets phares qui devraient préoccuper à ce sommet d’autant plus que cette fermeture dure des mois déjà. Aligner de longues et jolies phrases, ne résout pas le problème. Même si certains ne trouvent pas le courage nécessaire de dire la vérité au voisin de l’Est, ils peuvent toutefois laisser les plus intrépides le faire. En tout cas, si on doit continuer comme à cette dernière session de la CEDEAO à Abuja, autant enterrer ces colloques, sommets, réunions, conférences…, entre chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; et ses jolies phrases. Puisqu’elles ne serviraient plus à rien.
Société
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