Les nombreuses interpellations de présumés cybercriminels, menées par l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), ont fait réagir l’artiste Vano Baby. Le chanteur béninois a lancé un appel en direction du président de la République, Patrice Talon afin qu’une solution à la situation des jeunes, soit trouvée. Selon l’artiste, le manque d’emplois est à l’origine du phénomène de "cybercriminalité" qui prend d’ampleur.

Le rappeur surnommé "Azéto Gbèdé" a choisi une vidéo comme canal et ceci, sur sa page Facebook, ce mercredi 1er mars pour adresser sa doléance au chef de l’État, Patrice Talon. Sans remettre en cause l’existence du phénomène de cybercriminalité, Vano Baby comme c’est de lui qu’il s’agit, souhaite que d’autres pistes de solution soient explorées pour vaincre le mal de la "cybercriminalité". Pour lui, l’arrestation suivie de condamnation n’est pas la meilleure solution. Il demande au président Patrice Talon de ramener la balle à terre. « Dans la vie, tout le monde a droit à une seconde chance. Mais quelqu’un qui prend par exemple 10 ans de prison ne peut plus jouir d’une seconde chance », a-t-il déclaré.

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« Monsieur le président, Genoux au sol, je vous demande très respectueusement de revoir la méthode. Je vous le demande de tout mon cœur, réfléchissez autrement sur la situation de la jeunesse », a dit en langue fon celui qui a été élu meilleur artiste 2022 au Bénin Top 10. Vano Baby pense que le chômage et le manque d’issues favorables pour les jeunes sont à la base du développement du phénomène de la cybercriminalité. "Ce qui nous arrive aujourd’hui, ça fait mal. Je ne dors pas. La jeunesse souffre."

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Le chanteur a confié que ça n’a pas été facile pour lui de prendre la parole pour s’exprimer sur le sujet.
« Mon staff m’a refusé ça, mais je ne pouvais pas rester longtemps sans rien dire. J’ai dû affronter ma peur. Je sais que cette vidéo peut me créer des ennuis, mais j’assumerai », a-t-il confié.