Bénin

Talon, son gouvernement répond à la lettre de l’avocat de Sébastien Ajavon

L’investigateur 26/11/2020 à 09:26

Le ministre de la communication de la poste et porte-parole du gouvernement Alain Orounla a répond à la lettre envoyée par l’avocat de l’Homme d’affaires, Sébastien Ajavon à Patrice Talon. Dans son intervention le porte-parole a pris de revers, le conseil de l’opposant en exil depuis quelques années.

L’avocat de l’homme d’affaires, Sébastien Ajavon, avait adressé une lettre ouverte au chef de l’État en début de semaine. Il a exigé l’abandon des poursuites judiciaires contre son client. Alain Orounla, porte-parole du gouvernement, bat en brèche ses arguments.

En effet, c’est à la faveur d’une interview accordée à Frissons radio que Me Alain Orounla a recadré les propos de son collègue français. Il a tenu à rappeler qu’un avocat « n’enjoint pas mais plaide ». Le ministre de la communication estime que l’avocat du roi de la volaille n’a pas la droit de donner des injonctions à une juridiction étant entendu que les tribunaux et cours tant au Bénin qu’en France « sont indépendantes et autonomes ». C’est pourquoi il n’arrive pas à cerner les réelles motivations de la lettre ouverte adressée à Patrice Talon.

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Très convaincu de l’indépendance de la justice béninoise, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement rappelle que le gouvernement n’a pas à s’ingérer dans les affaires judiciaires. « La juridiction condamne quand elle estime qu’il y a de charges ou acquitte quand elle pense le contraire », apprend-il. De ce point de vue, il invite l’avocat de Sébastien Ajavon à ne pas demander une mission impossible au gouvernement.

L’État de droit n’est pas un état d’anarchie...

Dans la même logique, Alain Orounla fait remarquer que ceux qui sont poursuivis n’ont pas plaidé non coupable. Ils disent plutôt qu’ils sont poursuivis parce qu’ils ne seraient pas dans la même logique de gouvernance, a lancé l’avocat Orounla avant d’insister « l’Etat de droit n’est pas un état d’anarchie, l’Etat de droit n’est pas un État d’impunité ». Pour lui, on ne doit pas se prévaloir d’être un acteur politique pour se draper d’impunité.




 
 

 
 
 

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