La question liée à la succession du Chef de l’État, Patrice Talon bien qu’énigmatique, est potassée dans les milieux introduits. Un débat devenu rare parce que le dernier mot revient au président de la République, alors que la constitution dessus, est sans équivoque. Néanmoins parmi ses potentiels dauphins, le nom d’un maire revient de manière incessante.

Qui pour succéder au président de la République, Patrice Talon qui égrène jour après jour, son séjour à la Marina ? La question est agitée au sein des cercles fermés et les affidés du chantre de la Rupture ne manquent de l’aborder.

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En effet, parmi ses potentiels dauphins, il revient sur certaines lèvres, le nom d’un maire d’une grande du Bénin. Il est vrai que cela paraît beaucoup plus aléatoire, mais les actions du probable dauphin sur le terrain laissent croire qu’il y a vraiment anguille sous roche. En tout cas, plus de jour sans audience ni action caritative sur le terrain. Très introduit auprès des couches vulnérables, il ne manque plus aucune occasion de se signaler. Bras dessus avec les femmes des marchés, bras dessous avec des conducteurs de moto communément appelés Zemidjan ; et parfois sur le terrain avec les artistes. Très débonnaire, il a multiplié les actions sur le terrain de manière plus forte pour témoigner son altruisme qui semble-t-il, dire va au-delà des espérances. Le casting est-il d’ores et déjà fait pour la succession en 2026 ? Si tel est le cas, on comprendrait sans doute que celui qui va loin doit ménager sa monture. Cette posture qui plus est, démontrée à travers les missions de bons offices concorderait avec l’immensité de la tâche qui attend. Sinon, on conclurait juste que la charrue a été placée devant les bœufs. Cela tomberait sous le sens si évidemment l’ancien magnat du coton a déjà opéré un choix. Mais sous les tropiques, il est rare de voir le roi remplacé de son vivant. Kérékou avaient eu ses thuriféraires blottis derrière une initiative dénommée FA (Forum de l’Avenir) ; et qui ne voudraient pas qu’il s’en allait. Boni Yayi avait eu ses fous toujours dressés contre quiconque voulais parler d’alternative. Patrice Talon n’a pas encore dévoilé ses plus restreints soutiens. Donc le mystère plane toujours.

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Mais en somme, le point commun aux deux prédécesseurs à Patrice Talon est qu’ils n’ont pas pu d’une manière ou d’une autre placer un dauphin avant de partir. AGBON NON pourra-t-il le faire ? La question demeure.