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Le dimanche 6 octobre 2024, un hélicoptère de l’armée togolaise s’est écrasé au camp militaire de Nioukpourma, situé au nord du pays. Cet incident, qui survient six mois après un crash similaire, soulève des interrogations sur l’état des équipements militaires alors que le Togo est en pleine lutte contre les groupes armés.

Ce nouvel accident s’inscrit dans une série d’événements tragiques pour la région nord du Togo, sous la présidence de Faure Gnassingbé. Quelques jours auparavant, le 2 octobre, une attaque à Fanworgou avait coûté la vie à plus de vingt civils et militaires. L’opération Koundjoaré, en charge de la lutte contre le terrorisme dans la région, fait à nouveau face à une épreuve difficile.

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L’accident de ce 6 octobre concerne un hélicoptère MI-23 de fabrication russe, appartenant au 3e Régiment Interarmes de Nioukpourma (3e RIA). D’après le média Togo Actualité, l’hélicoptère, piloté par des Biélorusses, s’est écrasé peu après avoir amorcé son décollage. Bien que le bilan exact ne soit pas encore établi, plusieurs blessés ont été signalés.

Le 4 avril dernier, un autre hélicoptère transportant des armes avait également pris feu peu après son décollage de ce même camp. Ce nouveau crash représente donc un revers pour l’opération Koundjoaré, marquant la perte de deux appareils en l’espace de six mois.

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L’investigateur

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