Le Bénin célèbre la journée mondiale de lutte contre le cancer à l’instar des autres pays, ce mardi 04 février. Une maladie qui touche toutes les couches parce que les enfants, les adultes (femmes et hommes) en sont victimes.

« La prévention primaire, c’est-à-dire celle qui consiste à empêcher le cancer de venir est la lutte contre les facteurs des risques du cancer que sont : l’inactivité physique, l’alimentation déséquilibrée (riche en huile, graisse, pauvre en fruits et légumes), l’abus de l’alcool et du tabac etc. ; se prévenir contre les virus du papillome humain (VPH) et le virus de l’hépatite D en se faisant la vacciner ; faire le dépistage du cancer avant même qu’il ne s’exprime chez le malade », sont entre autres, les mesures préconisées par Dr Freddy Gnangnon, point focal de lutte contre le cancer au ministère de la santé. Joint au téléphone par les confrères de Frisson Radio, il admet qu’il y a eu « 8000 nouveaux cas de cancer au Bénin pour 5600 décès environ en 2018 ». « Le cancer est une maladie dans laquelle les mêmes cellules de l’homme deviennent ‘’folles’’ et se multiplient de manière anarchique et forment des masses plus importantes qu’on appelle tumeur. Malheureusement tous les organes peuvent en être touchés et tous les hommes en sont vulnérables », rajoute-t-il. Son intervention intervient dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le cancer qui se manifeste de diverses manières chez les êtres humains. Le cancer du col de l’utérus chez les femmes, de l’œil chez les enfants et de la prostate chez les hommes. Selon les statistiques du Centre international de recherche sur le cancer, six patients sur huit dans le monde entier en sont morts en 2018.