Au cours de son point de presse hebdomadaire sur l’actualité, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé sur la composition du bureau parlementaire.

Aux yeux de plusieurs analystes politiques, la faible représentativité des femmes, au sein de bureau du parlement, mis en place le dimanche 12 février dernier contraste avec la réforme opérée pour valoriser la gent féminine dans l’appareil politique.
Mais pour Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement, cette faible représentativité est du fait des partis politiques. " C’est le choix souverain des partis qui ont dû faire leurs arbitrages en la présence constante de ces femmes-là aussi et qui sans aucun doute n’ont pas trouvé des arguments pour convaincre les autres qu’il fallait procéder autrement", a-t-il affirmé.

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Selon l’ancien journaliste, le pas important qui a été franchi, mérite d’être souligné, car ajoute-t-il, passer de 16% à 26% de proportion de femmes à l’Assemblée nationale, c’est historique dans notre pays d’autant plus que par le passé, le meilleur taux qu’on ait tutoyé, c’est 9 ou 10%. " Faire davantage de place aux femmes dans la vie sociopolitique n’est que justice. On aurait pas fait ces réformes politiques qu’on n’en serait pas là aujourd’hui. Peut-être qu’on aurait eu 4 ou 7 femmes encore aujourd’hui sur 109 ; on n’aurait pas progressé. Donc là, je crois qu’il y a quelque chose qui est né et une dynamique qui va se mettre en place
pour qu’avec le temps, il y ait encore plus et encore plus de femmes", a précisé le Porte-parole du gouvernement.

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Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et Porte-parole, persuadé, soutient que les acteurs politiques vont décider plus tard pour voir s’il faut mettre la moitié ou le tiers des femmes co-relativement dans le bureau aussi.

Rappelons que pour le compte de cette 9è législature, Chantal Ahyi, seule femme élue dans le bureau est du parti Bloc Républicain. Elle a été élue 2è questeure le 12 février dernier.