Actualités

Affaire Frère Hounvi : ce qu'on peut retenir de la posture du parti FCBE

Deo Gratias HOUNKPATIN 21/08/2024 à 07:15

Un responsable du parti Force Cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a réagi à l’affaire concernant le Frère Hounvi. A en croire ses propos, le parti adopte une approche non politisée face à cette situation.

Selon ce responsable, le Bureau Politique de la FCBE n’a pas encore tenu de réunion sur le dossier lié à l’arrestation à Lomé du webactiviste Steve Amoussou alias Frère Hounvi. "Au niveau de notre parti, il y a une instance habilitée à connaître de pareille actualité. Cette instance qui est le Bureau Politique a sa périodicité sauf cas extraordinaire. Pour le moment, l’instance ne s’est pas encore réunie". Il a confié que le parti ne veut pas se livrer à la récupération politique dans cette affaire du Frère Hounvi.

"Depuis 2019, la FCBE s’est refusée d’instrumentaliser le peuple béninois, de manipuler les paisibles populations, d’utiliser les conditions des citoyens, les situations des gens à des fins politiques et électoralistes. Dans cette affaire dite Frère Hounvi encore, nous pensons qu’il ne faut pas faire que de la récupération politique, instrumentaliser la famille du monsieur et ses proches sachant bien que nos attroupements devant la Criet ou ailleurs ne serviraient à rien."

Le responsable du parti a souligné que, contrairement aux méthodes utilisées dans le passé, telles que les attroupements devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) ou ailleurs, qui se sont avérées inefficaces, la FCBE privilégie aujourd’hui une approche axée sur le respect des droits et des procédures judiciaires.

"Une fois qu’il n’est pas dans les mains de ravisseurs, une fois que nous avons appris qu’il est dans les mains de la justice et que des avocats ont même eu accès à lui, nous ne pouvons que demander qu’il bénéficie d’un procès équitable, que ses droits soient respectés et sa défense effectivement assurée", a-t-il confié.

Frère Hounvi présenté au procureur spécial près la CRIET, a été placé sous mandat de dépôt et sera jugé le 7 octobre pour harcèlement par voie électronique ; initiation et publication de fausses nouvelles par le biais des réseaux sociaux ; et provocation directe à la rébellion.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer







Dernières publications





Facebook