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Assimi Goïta : voici pourquoi le dirigeant malien s’est fait prendre à son propre piège, selon Wilfried Houngbédji
Au cours de sa récente sortie médiatique, le secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji a abordé la question liée à la nouvelle constitution au Mali.
C’était pour lui, l’occasion de démontrer que l’actuel président de la transition au Mali, Assimi Goïta s’est fait prendre à son propre piège. Il a révélé que la junte malienne avait inscrit dans sa nouvelle Constitution que tout coup d’État constitue « un crime imprescriptible ». C’est-à-dire de manière générale, « un crime » qui n’est pas soumis à la prescription, non susceptible de prescription. En d’autres termes, que n’atteint ou n’altère aucune condition de temps ou de lieu. En matière pénale, « une infraction est imprescriptible, lorsque la poursuite de l’infraction ou l’exécution de la peine ne peuvent être paralysées par le seul écoulement du temps. Non soumis à la prescription extinctive ». Ce qui sous-entend que le Chef de la junte malienne, lui-même auteur de coup d’Etat, craint que quelqu’un d’autre lui en fasse à l’avenir.
Lire aussi : [Alpha Blondy : le message de l’artiste ivoirien aux autorités maliennes, burkinabè et nigériennes>https://www.linvestigateur.info/?Alpha-Blondy-le-message-de-l-artiste-ivoirien-aux-autorites-maliennes-burkinabe&var_mode=calcul]
Pour l’ancien journaliste, "un coup d’État peut en rappeler un autre". Et, actuellement, « ceux qui ont pris le président Bazoum en otage aujourd’hui et qui tentent d’établir leur pouvoir, sont logistiquement en position de force ».
Or, si d’autres factions de l’armée au Niger, redeviennent puissantes demain pour entreprendre un autre coup d’Etat, cela va dresser le lit à l’instabilité, source de malheurs pour la population. « Cette instabilité ne laisse pas le temps à la gouvernance politique d’adresser les préoccupations des populations et de leur apporter des réponses pertinentes au quotidien », a-t-il soutenu.
A la faveur de l’émission "Focus" du mercredi 16 août 2023, sur la télévision nationale, et dont le thème est : "Situation au Niger : Signification et portée de la question de la CEDEAO", le porte-parole a fait sa démonstration.
Wilfried Houngbédjia a rappelé que "le peuple frère du Bénin n’a rien contre le peuple frère du Niger" et que "le peuple nigérien et le peuple nigérian sont des peuples frères". De même à en croire ses dires, "le Nigeria ne déclare pas la guerre au Niger", mais il s’agit d’une mesure envisagée par la CEDEAO, après des échecs de tentatives de dialogue pour rétablir l’ordre démocratique. Il a affirmé que "dans la perspective de la CEDEAO, il ne s’agit en aucun cas d’une guerre contre les populations nigériennes".
Société
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