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Bénin : 06 partis politiques menacés de disparition en cas d'absence aux législatives (liste)

L’investigateur 19/08/2022 à 23:15

Six (06) partis politiques sont en voie de disparition au Bénin au cas où ils ne prendraient pas part aux prochaines élections législatives. Tant du côté de l’opposition que de la mouvance, ils sont nombreux à perdre leur précieux papier qui donne droit légalement à un parti au Bénin.

« Les partis politiques sont tenus de participer aux élections législatives, communales et Iocales. Tout parti politique perd son statut juridique s’il ne présente pas de candidats à deux (02) élections législatives consécutives ». Ce sont les prescriptions de l’article 27 de la loi n° 2018-23 du I7 septembre 20I8 portant charte des partis politiques en République du Bénin. Dès lors on se rend compte que ces partis sous la menace n’étaient pas aux législatives de mai 2019. Il s’agit du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), présidé par Jacques Ayadji ; du parti Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB) de Soumanou Toléba ; le Parti pour l’engagement et la relève (PER) de Nathanaël Koty, de Restaurer l’espoir (RE) de Candide Azannaï. A ces partis, il faut ajouter la Dynamique Unitaire de la Démocratie et le Développement (DUD) de l’ancien ministre Valentin Aditi Houdé et le Parti la Flamme Renouvelée (PFR) de Gilbert Tolodji Eda.
Malgré l’avènement du système partisan, on note encore une floraison de partis politiques. Ld comble est que avec l’adoption de cette loi de 2018, une vingtaine sont régulièrement inscrits et reconnus par les autorités du ministère de l’Intérieur.

De nouveaux partis avertis, certains anciens ont vite compris

Il faut remarquer qu’après l’adoption de la loi plusieurs partis politiques pour diverses raisons n’ont pas pu prendre part aux législatives de 2019. Du coup certains d’entre eux sont actuellement sous la menace en cas d’absence et en vertu des dispositions légales supra citées.

En outre rappelons que le scrutin de 2019 s’était déroulé avec la participation de l’Union Progressiste (UP), et le Bloc Républicain (BR), tous deux de la mouvance présidentielle. Selon la nouvelle charte des partis politiques, si les 06 partis ne présentent pas de candidats pour les législatives de 2023, ils ne vont plus exister légalement. Peut-être que certains l’ont compris et cherchent à composer avec d’autres. C’est le cas du Prd qui fusionne dès dimanche avec l’Union Progressiste.
Quant aux nouveaux partis politiques de 2020 et 2021, en l’occurrence le Mouvement populaire pour la libération (MPL) de Sabi Sira Korogoné ; la Grande solidarité républicaine (GSR) de Antoine Guédou ; le parti Restaurer la Confiance (RLC) de Irénée Agossa, ils ne sont pas encore menacés, mais avertis.



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