Réunis dans une conférence dénommée « conférence d’informations » et face à leurs militants à, Porto-Novo, les dirigeants du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD), dirigée par l’ancien député Valentin Houdé, croient dur comme fer que l’alternance au sommet de l’Etat, est bien possible dès le mois d’avril prochain.

C’est par la voix du président du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD), Valentin Aditi Houdé que les opposants au régime en place annoncent une alternance au sommet de l’Etat. Recalés tous par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), les candidats Réckya Madougou, Joël Aïvo pensent provoquer une alternance au sommet de l’Etat, et ceci sans prendre par les urnes.

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Dans ses propos introductifs, le président du parti Les Démocrates, Eric Houndété a rappelé le sens du combat du collectif de l’opposition, qui est motivé par l’organisation d’une élection présidentielle inclusive avec une liste électorale crédible. « Même si la plupart des acquis de la conférence nationale sont détruits, nous somme encore habités par le désir de paix », a souligné l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale.

Pour sa part, Valentin Aditi Houdé dira : « Le front veut sauver les acquis de notre démocratie dans la paix et dans la non violence (...) Dans quelques semaines, le front va provoquer l’alternance au sommet de l’État afin de restaurer nos acquis démocratiques ».

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Depuis l’accession du président Patrice Talon au pouvoir, on a noté de nombreux dysfonctionnements au plan institutionnel et juridique. Dans la même veine, il a regretté le choix de l’exclusion de l’opposition comme mode de gouvernance politique.
C’était ce mercredi 03 mars 2021 à Porto-Novo au cours d’un meeting d’informations, ont ils dit ; et qui a connu la participation d’autres candidats recalés tels que Moïse Kérékou.