Sous l’égide de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), une mobilisation générale est annoncée pour se ternir le 27 avril prochain à Cotonou, afin d’exiger du gouvernement, de meilleures conditions de vie des populations et des travailleurs.

Cette initiative de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) et des autres confédérations syndicales du Bénin se présente comme une protestation pacifique. Elle se veut être une réponse des acteurs aux cris de détresse des populations et des travailleurs pour trouver des solutions à un certain nombre de problèmes sociaux.

D’après le secrétaire général du Cgtb, Thiburce Montcho, il s’agit principalement des difficultés liées à la cherté de la vie, les conditions sociales difficiles des travailleurs et des populations, la barbarie policière, des abus de pouvoirs et d’autorité dans toute l’administration ainsi que la non prise des décrets d’application pour la revalorisation des travailleurs dans la fonction publique.

« Aujourd’hui, la vie coûte chère. Si chère que le maïs qui est l’élément principal, l’aliment principal de base dans l’alimentation de la population est devenu ce que disait, l’autrefois, jadis, de la nivaquine », a déclaré Thiburce Montcho avant de préciser : « Pour trouver un kilo de maïs aujourd’hui, il faut les yeux de la tête. La sécurité routière bien-sûr. La population n’en pouvant plus, les libertés étant violées, la Csa, la Cgtb et l’Unstb se sont mises ensemble pour donner de la voix et se faire entendre ».

Pour lui, le gouvernement doit respecter son appel au calme et à la patience de trois ans lancé à l’endroit de la population, au lendemain de sa prise de pouvoir. Huit années plus tard, cette attente selon les dires de Thiburce Montcho est devenue interminable avec à la clé la violation des libertés. « Toutes les libertés syndicales sont mises à mal. Difficile de se faire entendre », a déploré le Sg du Cgtb

« Nous en avons marre. Il faut qu’ils prennent des décisions qui doivent accompagner la population, les couches sociales à bien vivre dans le pays », va-t-il pour finir, lancer. « Nous voulons nous faire entendre. C’est pourquoi nous appelons toute la population, toutes les corporations professionnels réunies à divers niveaux, à se mobiliser autour de nous pour une marche pacifique »., a-t-il poursuivi.