Décentralisation

Bénin/blocage fantaisiste des élections : ce qui attend les « conseillers rebelles »

Judicaël C. GBETO 2/06/2020 à 09:39

Les blocages tous azimuts et fantaisistes du vote des maires et leurs adjoints vont visiblement prendre fin. De sources bien indiquées, les partis politiques auraient d’ici peu de marge de manœuvre pour agir et exclure au besoin les « conseillers rebelles ». La plénière convoquée ce jour à l’Assemblée nationale pourrait également se pencher sur la question pour une possible modification du code électoral, rapportent des sources.

Depuis le début de l’élection des maires et leurs deux adjoints, on assiste à un scénario qui déshonore des partis politiques. Certains conseillers communaux se désolidarisent du choix du groupe et bloquent l’élection du trio, c’est-à-dire le maire, ses deux adjoints. Comme dans certaines villes, le cas des plus grandes communes telles que Parakou, Bohicon et Cotonou est remarquable.
Une grosse surprise attend les prétendants rejetés mais surtout les « conseillers rebelles ». Ce n’est pas nouveau pour le lectorat de votre rédaction, puisque nous avions déjà annoncé dans une de nos très récentes parutions qu’il y aura de part et d’autre des surprises.

Lire aussi : Election des maires) : une surprise pour prétendants rejetés et « conseillers rebelles »

De sources bien introduites, ces conseillers qui jouent aux rebelles en rejetant les listes proposées, pensant que les propositions seront reprises, se trompent. Mais c’est malheureusement la triste réalité. Puisque les formations politiques estiment qu’en cédant à la vilaine pression de ces « désobéissants politiques », elles risquent de briser l’harmonie du groupe et même passer pour des incapables. Des instructions seraient données aux partis d’exclure en accord avec la loi qui pourrait être modifiée, les conseillers communaux qui continueraient de s’entêter et automatiquement remplacés par leurs suppléants. Et si ces derniers voudraient marcher dans le pas de leurs désormais ex-titulaires, ils passeraient eux aussi à la casserole.
Bref, la guerre est désormais déclenchée contre les « conseillers rebelles » qui jouent avec le processus établi par leur propre formation politique. L’exclusion purement et simplement. Alors, de Lalo à Bohicon en passant par Cotonou, Parakou, Toviklin, Adjarra et Agbagnizoun, le message est assez clair.




 
 

 
 
 

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