Nassirou Bako-Arifari ancien ministre des affaires étrangères du Bénin a réagi sur la nouvelle organisation de la politique étrangère du gouvernement du président Patrice Talon. L’homme se dit être confus et embarrassé par des décisions qui engagent la diplomatie béninoise.

Préfacier d’un nouvel ouvrage sur "La politique étrangère du Bénin. D’hier à aujourd’hui" de Marius Lolo, le professeur Nassirou Bako-Arifari a donné son opinion sur une situation qui lui paraît très confuse. L’orientation actuelle donnée à la diplomatie béninoise n’est pas la meilleure et l’homme a trouvé les mots appropriés pour le dire. Tout semble mélanger avec la fermeture des ambassades et la politique diplomatique que l’on prétend défendre. L’ancien ministre assure que dans la réalisation de son progrès l’État a besoin de rentrer en contact avec un ou plusieurs autres. On ne développe donc pas une diplomatie en restant fermer aux autres. Ce faisant, il y a une sorte de "déconnexion entre finalité de politique publique intérieure et choix de politique extérieure", rapporte La Météo. Il va plus loin en disant au lancement de l’ouvrage que : " des différents choix d’aujourd’hui, des différentes interviews, on est perdu. On ne voit pas la confluence entre les choix de fermeture (d’Ambassades) et les priorités de politique publique nationale par rapport à notre situation d’aujourd’hui. On est perplexe." En clair, l’ancien ministre a fait savoir que les gouvernants actuels doivent informer le peuple sur les choix opérés afin de leur montrer leur bien-fondé.

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Pour rappel, le lancement de l’ouvrage a eu lieu le 11 mars dernier à l’Université d’Abomey-Calavi. Et pour comprendre peut-être l’amertume de l’ancien ministre des affaires étrangères, il faut dire que plusieurs Ambassade du Bénin à l’étranger ont été fermées et il ne reste qu’environ plus d’une dizaine dès l’avènement de la Rupture.