Justice

Bénin : le ministre de la justice Séverin Quenum lève un doute sur la Criet

Bénédicte BANKOLE 30/04/2020 à 23:26

Au cours de son passage sur la télévision nationale pour le bilan des 04 ans sous la Rupture dans son département ministériel, le ministre de la justice et de la législation Séverin Quenum a levé un doute. Celui concernant l’idée que beaucoup se font de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

En effet, le passage du ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a été l’occasion pour le garde des sceaux de démontrer que cette juridiction spéciale, la Criet qui mène la vie dure aux dealers, n’est pas un « un instrument politique ». A plus forte raison, pour traquer les opposants au régime. A l’en croire, ceux qui ont cette appréhension de la juridiction spéciale, font plutôt de la critique malveillante. Pour argumenter ses propos, il a laissé entendre que les premiers à être épinglés par la Criet étaient de l’entourage du chef de l’Etat, Patrice Talon.

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En d’autres termes, l’ancien avocat du chef de l’Etat confirme que la lutte contre la corruption, les crimes ou blanchiment d’argent se fait sans état d’âme. Plus est, il estime que cet instrument mis en place par le gouvernement va dans le sens d’une détermination. « Je crois que lorsque on décide de combattre la corruption, les infractions les plus graves dans le domaine économique ou le terrorisme, il faut de la détermination », a dit le ministre Séverin Quenum
« La Criet, dira-t-il, ne fouille pas dans le passé des gens. La loi de 2011 avait déjà institué l’imprescriptibilité des crimes et délits économiques. Ceux qui se soustraient, c’est pour un temps, parce qu’ils ne vont pas passer leur temps à cavaler », a renchéri le ministre.




 
 

 
 
 

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