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Bénin : le porte-parole réagit à la position des évêques sur le vote de loi sur la grossesse

L’investigateur 24/10/2021 à 16:23

Le clergé catholique a clairement affiché sa position par rapport au projet de modification de la loi N°2003-4 du 03 Mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction. Il a manifesté sa désapprobation au sujet de cette loi à travers un communiqué, rendu public avant le vote intervenu au parlement.

En effet, c’est à travers un communiqué signé par Monseigneur Victor Agbanou, évêque de Lokossa et président de la conférence épiscopale du Bénin, que les évêques ont donné leur position sur le projet de loi, relatif à l’interruption de grossesse volontaire (IGV).
Mais en réaction à cette position exprimée publiquement, Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint porte-parole du gouvernement, au cours de son point de presse du mercredi, a fait savoir que l’Etat à travers le projet de loi querellé, est également dans son rôle.
Lors de son point de presse hebdomadaire sur le compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole s’est exprimé sur le communiqué du clergé béninois. Pour lui, une position contraire des évêques du Bénin sur le débat (IGV), aurait étonné, a rapporté Bwt.

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Le clergé est dans son rôle de défense des valeurs morales, mais l’Etat aussi est dans son couloir. Le rôle de l’Etat ou plus précisément celui du gouvernement, est de protéger les populations.
« …Ce que nous faisons n’est pas la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
Donc, profitant de son intervention, il a apporté des clarifications sur le débat en cours sur le projet de loi modificative de la loi N°2003-4 du 03 Mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction.
« Ce qui est fait est une réponse adéquate au problème qui se pose à notre société. Ce qui est fait est pour davantage assurer la protection de la femme béninoise, la protection de la jeune fille dont la place est à l’école et non dans un foyer« , a-t-il dit.
Rappelons que les députés ont boycotté l’appel du clergé catholique, puisque la loi N°2003-4 du 03 Mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction a été adoptée dans la nuit du Mercredi 20 Octobre 2021 à l’unanimité des députés présents à l’Assemblée nationale.




 
 

 
 
 

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