La Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH) traverse une période de crise. La situation est tendue entre le président et certains commissaires qui ne veulent plus de lui à la tête de l’institution.

En effet, des commissaires de la CBDH ont tenu une Assemblée générale ce lundi 23 octobre, pour révoquer le président Clément Capo-Chichi de ses fonctions et aussi de son statut de membre de la commission, informe Banouto. Par la même occasion, ils ont choisi la vice-présidente comme présidente intérimaire, en attendant la désignation d’un successeur de Clément Capo-Chichi.

Lire aussi : [Résidence universitaire : les pièces à fournir pour la demande de cabine à l’Université d’Abomey-Calavi)>https://www.linvestigateur.info/?Residence-universitaire-les-pieces-a-fournir-pour-la-demande-de-cabine-a-l&var_mode=calcul]

Mais le président révoqué a confié au média, qu’une telle assemblée générale n’a pas eu lieu. Sa tenue a été suspendue par une décision du président du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, en date du 19 octobre 2023. Ceci suite à une requête qu’il a déposée. Le premier responsable de la CBDH a demandé la suspension de l’assemblée générale, dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle sur un recours fondé sur l’article 35 de la constitution.

Dans la décision rendue le 19 octobre 2023, par le président du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, il est interdit à la vice-présidente et à tous les commissaires, en dehors du président de convoquer une assemblée générale de la Commission béninoise des droits de l’Homme.