Le debat sur la limitation des naissances continue de susciter assez de polémiques. Après les analyses et les interprétations qui ont entretenu l’opinion ces derniers jours sur la question, ce lundi 22 Mai 2023, Houdou Ali, l’ancien ministre du feu Mathieu KEREKOU a réagi au micro de crystal-news, au sujet.

Dans ses propos liminaires, il n’est pas allé du dos de la cuillère pour qualifier la préoccupation d’une philosophie pour les gouvernements incapables. Pour étayer son argumentaire, "Houdou Ali s’appuie sur le cas de la Chine qui est aujourd’hui la nation la plus peuplée du monde. De 500 millions d’habitants en 1949, aujourd’hui la Chine est passée à près d’un milliard cinq cents. En dépit de cette croissance démographique élevée, elle n’a pas régressé bien que l’IDH,(Indice de Développement Humain) ait galopé. Et de nos jours, ce sont eux qui viennent en aide à plusieurs pays un peu partout dans le monde à travers des dons et des réalisations d’infrastructures de tous genres. Ce qui voudra dire simplement que la population est une force productive. Dans un pays où la ploutocratie est le mode de gouvernance, la population peut devenir un problème. Selon lui, la gouvernance actuelle du Bénin ne tient pas compte de la misère du peuple. Ce qui est en déphasage avec les préceptes de la Bible et du Coran, des livres saints qui demandent des gouvernants, un minimum d’attention envers les plus faibles et démunis, rappelle l’ancien ministre. Si quelqu’un dit qu’au Bénin, il y a surpopulation, c’est que ce dernier est égoïste et ne se préoccupe guère de la précarité dans laquelle vit le peuple. Il faut que le gouvernement encourage la révolution agricole en installant des stations de machines agricoles dans chaque arrondissement du pays. Car, il manque de mains d’oeuvres pour exploiter le riche potentiel agricole dont dispose le Bénin. La solution est donc d’adapter la politique agricole aux besoins des citoyens.", soutient-il.

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Sur le sujet, le gouvernement envisage des assises nationales. A plusieurs reprises déjà, son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji est monté au créneau pour expliquer les réelles motivations de l’exécutif.