Monde/pandémie

Boni Yayi : ses inquiétudes sur les limites de la science face aux pandémies

L’investigateur 26/04/2020 à 12:57

Depuis un moment, l’ex-président de la République, Boni Yayi a choisi sa méthode de communiquer. A travers sa page facebook, il préfère opiner sur des sujets d’actualité ou réagir quand il le faut. Ce matin, il s’est interrogé sur les probables limites de la science face aux pandémies qui font leur loi à l’humanité.

Dans un message laissé sur sa page facebook comme ce fut le cas depuis quelques semaines, l’ancien président de la République du Bénin s’est montré dubitatif quant à la science, du fait de son incapacité à permettre à l’humanité de solutionner ses problèmes face aux maux qui la déciment. A l’en croire, la non réaction des chercheurs peut-être, est la cause de ce que vit le monde. Car, selon ses dires, après les nombreuses pandémies que l’Europe a vécues, elle ne pensait plus au retour de la malédiction comme elle est en train de le vivre, et avec stupéfaction, les cas de morts causés par le Coronavirus. « …, la civilisation européenne a eu à faire face à plusieurs vagues de pestes : peste d’Athènes (100 000 morts), peste justinienne (25 à 100 millions de morts) et enfin la peste bubonique (25 à 50 millions de morts). Depuis nous avons connu aussi la grippe espagnole qui fit 50 millions de morts entre 1918 et 1920 emportant avec elle près de 5% de la population mondiale. Sans oublier les 3 millions de morts de la grippe asiatique de 1956 à 1958 et les 1 million de victimes de la grippe de Hong Kong entre 1968 et 1970 », a-t-il écrit comme pour remémorer au monde entier, les différents drames vécus par le passé dont les pandémies ont été les causes. Mais aussi, l’ancien président de la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD), a révélé l’attitude passive des Européens. « Depuis lors, l’Occident s’est cru à l’abri de tous ces épisodes pandémiques pensant délaisser le rôle d’épicentre à l’Afrique ainsi que ces effets dévastateurs pour ses habitants. L’opinion internationale n’a jamais imaginé que ces pandémies d’origines animales pouvaient revenir en Occident en dépit des dégâts énormes sur le continent africain. », maugrée-t-il.
Et, ceci pour stigmatiser le silence de ces chercheurs qui ont assisté sans voix, aux hécatombes subies en Afrique du fait des différentes pandémies. En l’occurrence la tuberculose qui a tué 1.5 millions de personnes, le paludisme 500 000 victimes dont la quasi-totalité en Afrique, les fièvres à virus Ebola (20000 morts) ; celle à virus Lassa (6000 personnes) par an sur le continent africain.
Plus loin, il s’interroge sur les limites de la science, évoquant au passage, le SIDA qui, depuis 1981, a afait près de 32 millions de morts dans le monde entier. Très touché par la crise actuelle de Covid-19, Boni Yayi espère qu’un vaccin sera le plus tôt possible trouvé à cette pandémie qui contraint tout le monde sans distinction de sexe, couleur au confinement.



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